Djokan : les bienfaits de l'art martial guyanais

le Djokanakonde a donné comme à son habitude, l’occasion au grand public de découvrir le djokan, cet art martial guyanais qui fêtera ses 10 ans l’an prochain. Des ateliers de découverte ont été proposés dans différentes communes de Guyane et le public a répondu présent.
Relaxation et récupération, l’instant où on se remet de près de deux heures de djokan intensif. Quand les battements endiablés des tambours s’apaisent. Le corps secoué, dénoué se pose enfin et se prend à envisager une nuit reposante, il passe au crible les bienfaits de la discipline. Car tout en vous en redemande. Qui s’y frotte s’y pique immanquablement. L’idée de ces stages ouverts à tous quelque soit l’âge c’est de goûter et d’apprécier un produit cent pour cent Guyane.
Yannick Théolade, alias Gran Dôkô Sawani Makan :

"L'objectif est de sensibiliser toute personne à son potentiel, c'est vrai que l'on manque d'estime de soi, de confiance en soi. Le djokan contribue à apporter ceci, à permettre à : hommes, femmes, enfants, de se retrouver, et je dirai même, d'exploiter son potentiel."

Le Djokan ce sont ces variantes rythmiques, des rythmes dont vous pourrez apprécier la splendeur sur scène samedi à vingt heures à l’ENCRE. Le spectacle de fin de la troisième édition du Djokanakonde sur la thématique cette année des racines, Rakaba.
©Clotilde Séraphins-George