Eau : les consultations sur le schéma directeur d’aménagement et de gestion des eaux (SDAGE) pour la période 2022-2027 sont ouvertes

Le fleuve Oyapock vu du pont non loin d'Oiapoque
Une vaste consultation du public est ouverte sur l’eau du 17 septembre 21 au 31 mars 22. Elle porte sur le schéma directeur d’aménagement et de gestion des eaux (SDAGE) et le programme des mesures associées pour la période 2022-2027.

Du 17 septembre au 31 mars, le public est appelé à se prononcer sur les nouvelles orientations du SDAGE le schéma directeur d'aménagement et de gestion des eaux (SDAGE) et le programme de mesures (PdM) associé.

Une ressource naturelle

L'assèchement du fleuve Maroni

L’eau précieux liquide, source de toutes les convoitises, est une ressource naturelle dont la Guyane est abondamment dotée. Le territoire possède un réseau hydrographique particulièrement riche. Les « Ressources en Eau Renouvelables totales Réelles (RERR) » du territoire sont de 736 260 m3/habitant/an alors qu’elles ne sont que de 3370 m3/habitant/an en France métropolitaine, et la moyenne mondiale est de 1800 m3/habitant/an. Ainsi, la Guyane appartient aux trois premiers territoires mondiaux en termes de ressource disponible par habitant.

Préserver l'eau et les populations

Les pompiers au secours d'habitants du quartier des écoles

Le SDAGE (à consulter ici) a été conçu en concertation avec les différents acteurs de l’eau suite à une première consultation du public et des institutions sur les questions importantes relatives à l’eau et aux milieux aquatiques. Les acteurs de l’eau ont décidé pour les six prochaines années de prioriser « la préservation des ressources en eau et la restauration du bon état écologique des masses d’eau, dans le contexte de la difficulté particulière liée aux activités aurifères illégales, l’adaptation au changement climatique pour tenir compte de ses effets sur le cycle de l’eau, la préservation de la biodiversité et des continuités entre les habitats naturels pour en garantir la fonctionnalité,  la préservation de la santé humaine, notamment pour ce qui concerne la ressource en eau potable et le traitement des eaux usées ainsi que les conséquences de l’utilisation de mercure et des autres composants chimiques utilisés par l’orpaillage illégal. »

Des moyens mobilisés

Selon l’avis délibéré de l’Autorité environnementale « l’activité aurifère alluvionnaire clandestine est la principale atteinte à la qualité des eaux et la santé humaine des populations locales et augmente le risque de dégradation, contrariant les efforts engagés par ailleurs. C’est la raison pour laquelle des moyens très significatifs doivent continuer à être mobilisés en priorité pour en juguler les effets. »

 

Une consultation jusqu'au 31 mars

C‘est sur ce projet, que le public sera consulté. Le dossier de consultation, accompagné d’un document de synthèse et d’un questionnaire, permettant l’information et le recueil des avis du public, sera disponible sur les sites internet www.ceb-guyane.fr et www.guyane.eaufrance.fr ainsi qu’au siège de l’office de l’eau (Office de l’Eau de Guyane, 10, rue des Remparts, 97300 Cayenne).

Les observations sont recueillies par écrit sur le lieu de consultation, par Internet sur le site www.cebguyane.fr ou sont adressées par courrier postal (Secrétariat technique du Comité de l’eau et de la biodiversité, DGTM Guyane, Rue Carlos FINELEY, C.S. 76003, 973006 CAYENNE Cedex) ou électronique (secretariat-ceb.guyane@developpement-durable.gouv.fr).