Marie George Thébia participera au Festival CLIMAX 2019, un grand rendez vous annuel et mondial éco responsable qui se tient à Bordeaux en septembre. L'auteure du livre jeunesse "Mon nom Copena" s'exprimera sur le marronnage en Guyane.
C'est acté, la Guyanaise Marie George Thébia comme de nombreuses personnalités à l'instar de Nicolas Hulot, le chef Raoni ou encore Edgar Morin et autres experts, acteurs, engagées pour la préservation de la planète apportera sa contribution aux débats sur les enjeux amazoniens. L'écrivaine et historienne a été invitée au festival CLIMAX 2019 qui se tient à Bordeaux du 5 au 8 septembre sur le thème "L'Amazononie ou le déracinement du monde". Elle participera avec deux autres auteurs à une conférence animée par un grand témoin, la journaliste Julia Zimmerlich le 6 septembre sur le thème de : La forêt, dernier refuge de la liberté? Luttes en milieux sylvestres et marronnage.
Avec son ouvrage "Mon nom est Copena", un livre jeunesse qui raconte l'enfance d'un esclave marron, Marie-George Thebia reviendra sur l'histoire du marronnage en Guyane. " J'ai été sollicitée pour évoquer mon roman et l'histoire de la Guyane... je vais montrer comment le territoire guyanais très peu anthropisé au 18e a permis aux marrons de fuir et surtout de ne pas avoir à retourner dans le système des habitations... certes, poursuit-elle, Copena s'adresse aux enfants, mais il permet, aussi, d'aborder globalement la question du marronnage en Guyane et en Amazonie."
Marie-George Thébia ne s'affiche pas comme une militante écolo mais elle revendique d'avoir adopté, depuis de nombreuses années, un mode vie plus en accord avec la nature. Si sa participation à CLIMAX va conforter ses convictions pour la préservation de la planète, cela sera aussi l'occasion de parler, de l'universalité de la littérature.
L'histoire de l'esclave marron Copena de la forêt guyanaise présentée comme exemple de lutte contre les formes d'oppression modernes discutée à Bordeaux, sera aussi désormais étudiée dans plusieurs collèges de Guyane. Cela se fera dans le cadre du programme officiel dans la thématique du héros, les parcours de vie.
Marie George Thébia achève un nouveau roman. L'intrigue se situe en Guyane et il est question de forêt et de marronnage... moderne.
Alexandre Sommer-Schaechtele, vice président des nations autochtones (ONAG) interviendra sur le thème : Quels droits pour les écosystèmes et les peuples autochtones
Le roman comme médium de discussion autour du
marronnage
Avec son ouvrage "Mon nom est Copena", un livre jeunesse qui raconte l'enfance d'un esclave marron, Marie-George Thebia reviendra sur l'histoire du marronnage en Guyane. " J'ai été sollicitée pour évoquer mon roman et l'histoire de la Guyane... je vais montrer comment le territoire guyanais très peu anthropisé au 18e a permis aux marrons de fuir et surtout de ne pas avoir à retourner dans le système des habitations... certes, poursuit-elle, Copena s'adresse aux enfants, mais il permet, aussi, d'aborder globalement la question du marronnage en Guyane et en Amazonie."Marie-George Thébia ne s'affiche pas comme une militante écolo mais elle revendique d'avoir adopté, depuis de nombreuses années, un mode vie plus en accord avec la nature. Si sa participation à CLIMAX va conforter ses convictions pour la préservation de la planète, cela sera aussi l'occasion de parler, de l'universalité de la littérature.
Atteindre l'universalité de la littérature
Certes, ce festival n'est pas un événement littéraire et Marie-Georges Thebia parlera d'abord d'histoire aux invités de CLIMAX mais mentionnera aussi sa vision d'écrivaine car, "partir d'un point très auto centré (Copena en Guyane) pour toucher d'autres sphères... cela est magique... Pour les Guyanais, le challenge serait de parvenir à l'universel comme certains auteurs antillais où haïtiens en abordant des thématiques qui touchent tout le monde et pas forcément que les guyano guyanais..". Selon l'écrivaine, Copena touche à l'identité et dans le cadre de CLIMAX :La forêt de Copena est notre forêt, la forêt guyanaise qui est aussi celle des européens... un bien commun !
L'histoire de l'esclave marron Copena de la forêt guyanaise présentée comme exemple de lutte contre les formes d'oppression modernes discutée à Bordeaux, sera aussi désormais étudiée dans plusieurs collèges de Guyane. Cela se fera dans le cadre du programme officiel dans la thématique du héros, les parcours de vie.
Marie George Thébia achève un nouveau roman. L'intrigue se situe en Guyane et il est question de forêt et de marronnage... moderne.
Trois invités guyanais à Climax
Outre Marie George Thébia, deux autres Guyanais seront présents à ce grand rassemblement éco citoyen qu'est Climax. La jeune étudiante Clarisse Da Silva qui représentera la jeunesse autochtone de Guyane participera à la conférence : Lutter contre un système prédateur; témoignages croisés du Brésil, de l'Equateur et des Etats-UnisAlexandre Sommer-Schaechtele, vice président des nations autochtones (ONAG) interviendra sur le thème : Quels droits pour les écosystèmes et les peuples autochtones