C’est le site Diaro do Amapa qui publie l’information. La puissante Agence nationale des mines brésilienne procède à la vente de sites aurifères en Amapa. Les trois zones concernées jusqu'à présent exploitées illégalement, totalisent une superficie de 23 500 hectares.
L’un des sites de 9 151,25 hectares se trouve à Pracuúba, une commune d'un peu plus de 5 000 habitants où l'on pratique aussi l'éco tourisme :
Les deux autres zones sont sur le territoire de la commune Tartarugalzinho réputée pour son fort potentiel écologique et située à 230 km de la capitale Macapa. Les réserves minières visées font respectivement 7 680,68 hectares et 6 684 hectares.
Il n’y aura pas qu’un seul exploitant puisque, toujours selon Diaro do Amapa, à titre individuel, un garimpero peut obtenir jusqu’à 50 hectares et les coopératives dûment enregistrées auprès des l’Organisation des coopératives du Brésil (OCB) d’au moins 20 membres peuvent elles, prétendre à des superficies de 20 000 hectares. A noter que ce type de d’opérations se fait également dans les états de Bahia, Mato Grosso, Pará, Rondônia et Roraima.
Les autorisations d’exploitation sont de 5 ans et peuvent être prolongées. Cette opération est menée dans le but de planifier et de régulariser l’activité minière brésilienne.
Il est prévu en plus des inspections régulières sur site, un contrôle satellitaire pour faire respecter les normes d’exploitation.
En 2015, une opération nommée Minamata avait mis fin à l’exploitation d’une mine illégale en Amapa à Calçoene commune située à 200 km d’Oiapoque. Un élu de cette ville y était même impliqué et accusé entre autres griefs, de travail forcé dans la mine.
Dans l’état de l’Amapa où il existe une volonté gouvernementale de générer des activités économiques est étudié en ce moment un grand projet d’exploitation de mine de fer par la société Porté Grande Mineracaõ, le projet Ferro Matapi.