Depuis le début de l’année, les services sanitaires amapaenses ont détecté 75 échantillons suspects du virus d’Oropouche (OROV) dont deux ont véritablement été confirmés au mois de mars à Mazagão avec RT-PCR. Une surveillance particulière a été mise en place par la Surintendance de Surveillance Sanitaire 5SVS) pour empêcher une propagation du phénomène. Ce virus est transmis par le moucheron Culicoides paraensis surnommé également mouche des sables. Il provoque des symptômes similaires à ceux de la dengue comme des maux de tête, des douleurs musculaires, de la fièvre, des nausées ce qui complique le diagnostic. Pour éviter d’être victime de la fièvre Oropouche, il faut combattre la pullulation d’insectes dans les eaux stagnantes et porter des vêtements couvrants.
Le village de Saül touchée par le virus Oropouche en 2020
Le virus Oropouche a été signalé pour la première fois en 2020 en Guyane plus précisément dans la commune de Saül où 37 cas avaient été recensés entre août et septembre 2020. La plupart de ces personnes touchées étaient principalement des hommes (60%) d’une moyenne d’âge de 35 ans.
Comme déjà indiqué, l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) préconise des mesures de lutte anti vectorielle afin d’éradiquer les gîtes larvaires et d’accentuer la prévention individuelle par l’utilisation de produits répulsifs et le port de vêtements couvrants.
« Dans les Amériques, des flambées de maladie à virus Oropouche ont été signalées dans les communautés rurales et urbaines du Brésil, de l’Équateur, du Panama, du Pérou et de la Trinité-et-Tobago, et maintenant en Guyane française », indique ce bulletin d’information à retrouver ICI…