La majorité des élus de l’Amapa s’offusquent de l’invasion des trois centres de pouvoir à Brasilia, le Palais Présidentiel, le Congrès et le Cour Suprême par les militants de l’ancien président Jair Bolsonaro. Le nouveau gouverneur Clécio s'est indigné tout comme le ministère public de l’Etat de l’Amapa qui a déclaré :
Une député bolsonariste au coeur de l'assaut
Parmi les personnes présentes à Brasilia lors de ces évènements, une élue du parti libéral, la députée fédérale de l’Amapa, Silvia Waiãpi. Elle aurait posté sur un réseau social la déclaration suivante : « Nous venons de prendre le pouvoir. Nous sommes à l’intérieur du Congrès. Cela restera dans l’histoire. On est entré, maintenant on en sort plus » Une information relayée par le quotidien Seles Nafes.
La députée Silvia Waiãpi se trouve déjà sous le coup d’une enquête du ministère public électoral. Elle est accusée d’avoir détourné de l’argent de sa campagne pour effectuer une chirurgie faciale qui aurait coûté 9000 réais.
Une atteinte à la démocratie dénoncée par les élus
Le député Dorinaldo Malafia, du parti (PDT-AP) est choqué par ce qu’il considère comme une atteinte grave à la démocratie. Il a déclaré sur son réseau social concernant Silvia Nobre (et non Waiãpi indique t-il), qu’il porterait l’affaire devant le Conseil d’éthique de la Chambre fédérale de l'Amapa. En cela il sera soutenu par Josenildo Abrantes également du PDT.
Depuis la députée a répondu en arguant avoir publié des posts qui n'étaient pas d'elle. Elle se trouve à Rio do Janeiro.
Cette « invasion » a généré beaucoup de vandalisme et de saccages au cœur des organes emblématiques du pouvoir brésilien. Si la situation est maintenant sous le contrôle des forces gouvernementales, elle pose question pour l’avenir car les gropuscules extrémistes prolifèrent dans la population.
Ce 8 janvier parmi les manifestants des hhommes étaient vêtus de tee shirts portant l’inscription : « Ils ont essayé de nous enterrer mais ils ne savaient pas que nous étions les graines d’Hitler ».