Il règne une sécheresse intense en Amapa à l’origine de nombreux de feux, les fleuves et rivières s’assèchent entraînant une raréfaction de la ressource en eau. Les incendies se multiplient partout dans l’État amazonien y compris aux alentours de Macapa, la capitale de l’Amapa, les fumées sont prégnantes et affectent la population.
Un décret décrétant l’état d’urgence de santé publique a été pris pour une période de 180 jours.
Le gouverneur par intérim, Antônio Teles Jùnior a déclaré : « Ce décret est une réponse nécessaire pour réduire les effets de la sécheresse et soutenir la population en particulier dans un scénario de plus en plus récurrent dans les régions amazoniennes ».
Déjà le 30 octobre, un premier arrêté d’urgence de santé publique avait été décrété pour 16 communes dont la ville frontière Oiapoque, particulièrement affectées par la sécheresse et ses conséquences : la multiplication des incendies et la raréfaction de l’eau. Une procédure qui permet de faire appel très rapidement aux moyens fédéraux.
Il faut noter que la mauvaise qualité de l'air a augmenté les risques des difficultés respiratoires. Par ailleurs la rareté de certains aliments en raison de la sécheresse a aussi entraîné des problèmes nutritionnels pour de nombreux habitants.
Les agences de santé sont mobilisées et doivent mener des actions de surveillance et prévoir la coordination des actions entre les moyens fédéraux et gouvernementaux.
Cette sécheresse qui s’accentue d’année en année est attribuée au changement climatique et aux variations des phénomènes Enso, el Niño et la Niña. Selon les cas, les populations doivent faire face aux inondations dues à l’érosion du littoral ou, alors, comme c’est le cas actuellement, à l’assèchement des terres.
Tous les moyens de secours sont déployés pour faire face à cette situation qui affecte une grande partie du Brésil, en particulier la région amazonienne.