Que s’est-il passé le week end dernier au centre de santé de St Georges ? 307 vaccins ont été inoculés. Mais voilà, des questions concernant la nationalité des personnes qui ont reçu le vaccin ont vite fait polémique.
Que s’est-il passé le week end dernier au centre de santé de St Georges ? 307 vaccins ont été inoculés. Mais voilà, des questions concernant la nationalité des personnes qui ont reçu le vaccin ont vite fait polémique. La population d’Oyapock a-t-elle bénéficié de doses non destinées enfreignant par la même occasion l’interdiction de traverser le fleuve encore en vigueur depuis la fermeture des frontières ?
Course poursuite sur le fleuve
Plus que quelques mètres avant de pouvoir rattraper cette pirogue qui se rend sur l’autre rive à Oyapock. La police aux frontières est au maximum ! 60 kilomètres heures sur le fleuve ! Les forces de l’ordre ne peuvent pas aller plus vite ! Refus d’obtempérer ! Ce piroguier risque gros, la frontière entre le Brésil et la Guyane est toujours fermée. Les policiers obtiendront les pièces d’identité des passagers après plusieurs sommations.I
Ils se sont arrêtés, si jamais ils nous percutent il y a des risques de saisie de pirogue. Nous allons leurs faire des non- admissions. Ils seront dans nos fichiers, comme quoi ils sont arrivés de manière illégale. Nous avons été surpris face à un afflux massif de Brésiliens le week-end dernier. C'est un peu plus calme aujourd'hui
Une frontière perméable
Augmentation du traffic ! La campagne de vaccination dans l’Est a amorcé un jeu de chat et de la souris entre piroguiers et policiers. Passages et pièces d’identités également contrôlés dans la rue qui mène au centre de santé où se passe la vaccination. Une petite dizaine aujourd’hui dont Carmen, 44 ans originaire du Brésil. Une injection et retour à Oyapock où elle réside.
Je travaille sur le projet de coopération transfrontalière, je suis en contact tous les jours avec beaucoup de monde c'est pour cela que c'est mieux d'être immunisée
Incompréhension
51 personnes, les seules autorisées à traverser pour se faire vacciner, dans la salle d’attente il y a aussi des habitants de Saint-Georges, pour le reste la communication concernant la vaccination a un peu trop bien fonctionné.
Nous avons une liste de patients qui vivent à Oyapock mais qui doivent se faire vacciner chez nous. Il y a eu des effets d'annonce du côté Oyapock et beaucoup de gens sont venus en pensant qu'ils pourraient se faire vacciner du côté français e
Trente six vaccinations sont prévues chaque jour ici … c’est l’objectif... Des recrutements sont en cours pour l’ouverture d’un autre lieu de vaccination dans la commune.
►Reportage de Myriam Boicoulins et Yves Robin :