Saint-Georges : en immersion avec une patrouille fluviale de la PAF à la frontière du Brésil

La vedette de la police des frontière de Saint-Georges de l'Oyapock
Depuis la mi-mars, la frontière est fermée avec le Brésil. Avec ses deux embarcations, la police veille au grain pour contrôler le fleuve et éviter les traversées illégales sur une quinzaine de km. Depuis lundi, la police aux frontières bénéficie de nouveaux renforts.
Depuis la mi-mars, la frontière est fermée avec le Brésil. Avec ses deux embarcations, la police veille au grain pour contrôler le fleuve et éviter les traversées illégales sur une quinzaine de km. Depuis lundi, la police aux frontières bénéficie de nouveaux renforts, en la personne des affaires maritimes et de la gendarmerie mobile. 
A toute allure… la police de Saint-Georges est en pleine surveillance dans les eaux du fleuve Oyapock. Les agents essaient de rattraper une pirogue qui tente de passer la frontière. Pas de chance, le fugitif se réfugie dans les eaux brésiliennes.
 

"On est assez rapide mais la difficulté de l’exercice c’est que si on est en aval ça passe en amont et inversement. D’où tout l’intérêt des renforts des affaires maritimes...".

Bertrand Desquiens Commandant su service de police aux frontières territorial de Saint-Georges


Course poursuite sur le fleuve

Mais pas le temps pour une seule seconde de répit… Une nouvelle embarcation suspecte est repérée au loin. Et c’est reparti pour jouer au chat et la souris.
 

"Ce sont eux qui nous guettent par rapport à notre positionnement. Ils vont rester calmes s’ils ne peuvent pas passer, ils profitent de la moindre opportunité pour franchir le barrage".

Christophe Revoux major PAF de Saint-Georges  

 

Refus d'obtempérer

Patrouille sur l'Oyapock
Une fois encore, la police aux frontières fait face à un refus d’obtempérer.
 

"La pirogue qu’on vient de voir on a déjà essayé de l’arrêter plusieurs fois. On est aux limites de l’exercice".

Bertrand Desquiens commandant PAF de Saint-Georges


Un appui terrestre

Des limites repoussées grâce au renfort des affaires maritimes. Un bateau de 200 chevaux, contre 60 pour les pirogues de la police. Il faut moins de 5 minutes pour traverser le fleuve. Alors quand les quatre bateaux ne suffisent pas, les autorités peuvent compter sur un appui terrestre.
 

"Lorsque notre dispositif fluvial n’a pas pu intercepter, on contacte aux effectifs déployés sur la rive. Ils interceptent et font le contrôle, rideau fluvial et rideau terrestre."

Corinne Disher capitaine PAF Saint-Georges 



Depuis le mois de mars, plus de 1000 contrôles ont été opérés sur le fleuve.
Le reportage de Pierre Tréfoux et Antoine Defives