Ce drame qui s'est déroulé à Saut-Maripa sur le territoire de la commune de Saint-Georges ce 25 octobre met en exergue une série de manquements.
Ce qui introduit la notion de chaine de responsabilités concernant la gestion, l’entretien et l’aménagement du site de Saut-Maripa régulièrement utilisé par des touristes et des sportifs.
Des responsabilités partagées
Le propriétaire et gestionnaire des lieux est la municipalité de Saint-Georges de l’Oyapock. Eddy Caman, 1er adjoint au maire de la commune interviewé au lendemain du drame confirme la vétusté de ce carbet :
Ce carbet est communal. Un arrêté a été pris, je ne sais pas à quelle date. On met des panneaux pour signaler que ce carbet n'est pas utilisé. Les gens vont à Saut-Maripa pour se baigner et parfois passer des week-end et enlèvent ces plaques.
Pour l'heure, il n'a pas encore été possible d'obtenir de la mairie de Saint-Georges de l’Oyapock, des précisions sur le ou les arrêtés déterminant les conditions d’interdiction d’accès au site et les dates de publication.
L’organisateur d’une sortie sur un site touristique engage également sa responsabilité. La justice devra déterminer la nature et le niveau de faute de chacun des protagonistes de la chaine.
La municipalité regrette cette situation qui a entrainé le décès d’une jeune fille de 17 ans.
Lors de l’enquête, l’explication apportée par chacun sera confrontée aux obligations qui lui incombent notamment en matière de sécurité et de sûreté des personnes. Le rôle de la Communauté de Communes de l’Est Guyanais sera également passé au crible car depuis 2017, une partie de la compétence tourisme a été transférée aux intercommunalités.