Les étudiants Guyanais se mobilisent contre la hausse des frais d'inscription des étudiants étrangers

L'entrée de l'Université de Guyane
La mobilisation des étudiants étrangers de l'université de Guyane. Les frais d'inscription devraient en effet être multipliés par 15 à la rentrée prochaine. Une annonce faite par le Premier ministre Edouard Philippe. En Guyane, ils étaient mobilisés sur le campus.
La mobilisation des étudiants étrangers de l'université de Guyane : les frais d'inscription devraient en effet être multipliés par 15 à la rentrée prochaine comme dans toute la France. Une annonce faite par le Premier ministre Edouard Philippe à l'occasion des rencontres universitaires de la Francophonie. En Guyane, venant du monde entier, ils étaient mobilisés sur le campus.


Non aux augmentations des frais d'inscription

Mobilisation dans le calme sur le campus de Troubiran à Cayenne pour relayer l’appel national : Non aux augmentations des frais d’inscription à l’université pour les étudiants non européens.
Les étudiants en Guyane et plus particulièrement ceux concernés : les étrangers se sont faits l’écho de ce qu’ils qualifient de scandale.
Andrew Ramdowar, membre du conseil académique de l’université des Guyanes explique :

"Pour les étudiants français les frais d'inscription pour une licence s'élèvent à 170 euros et pour les étrangers 2700 euros. Cela veut dire que beaucoup d'étudiants ne pourront s'inscrire". 


Étudier en France : une chance

Moustapha, en Guyane depuis 4 ans, originaire de Centre-Afrique étudie l’économie à l’université.
Comme beaucoup d’étrangers, il voit sa vie d’étudiant en France comme une chance, un enrichissement certain pour son éducation.
Moustapha Aladji doctorant en économie, membre du syndicat UNEF, union nationale des étudiants de France précise :

"Je suis d'origine africaine. Cette loi va me toucher. Si on ne me donne pas la possibilité de travailler, c'est un manque à gagner certain". 

Le message, puissamment porté par des milliers d’étudiants en France hexagonale offre de l’espoir dans nos régions.