Fermeture du Cosmo à Kourou : le tribunal administratif rejette la demande de réouverture de la boîte de nuit

Le Cosmo, à Kourou
Le 13 avril dernier, un jeune homme d'une vingtaine d'années a perdu la vie aux abords du "Cosmo", à Kourou. La Préfecture de Guyane a alors annoncé la fermeture administrative de la discothèque pour six mois. Contestant les motifs de la fermeture de son établissement, le gérant a saisi la Justice. Ce 16 mai, le tribunal administratif a rejeté la demande formulée par son avocat.

Le Cosmo ne rouvrira pas tout de suite. Après la fermeture de l'établissement le 18 avril dernier, le tribunal administratif de Cayenne avait été saisi d’un référé de liberté et d’un référé de suspension de l’arrêté préfectoral par l'avocat du gérant de l'établissement.

La Préfecture de Guyane a annoncé la fermeture administrative du Cosmo pour six mois. Contestant les motifs, le gérant a saisi la Justice

Deux demandes finalement rejetées par la Justice ce 16 mai. La discothèque avait été fermée par la Préfecture de Guyane aux motifs que les faits se seraient déroulés au sein de l'établissement et que le gérant n'auraient pas alerté les secours. Des faits qui constitueraient un trouble à l'ordre public, mais qui sont contestés par le gérant du Cosmo via son avocat.

Sur le justificatif fournit par le SDIS, il est bien établi que le dirigeant du Cosmo a prévenu les secours à 3h27 du matin pour les aviser qu'un homme blesser, sans plus de précisions, était devant le Cosmo. On sait qu'à ce moment là, la future victime est devant le Cosmo et se rend par ses propres moyens au Centre Hospitalier de Kourou.

Rudy CONSTANT, avocat de gérant du Cosmo

Il poursuit : "Alors même que l'autorité qui prend la décision reconnaît que son point est inopérant, le tribunal administratif motive cette décision sur un fondement et un moyen qui n'existe plus. Le rapport du SDIS est clair. Ce seul retrait de la part du préfet, de ce moyen, aurait dû conduire à l'annulation de l'arrêté de fermeture de six mois."

L'avocat envisage de faire un recours devant le conseil d'État ou de s'adresser directement au Préfet de la Guyane. "Je rappelle qu'une fermeture de 6 mois, puisqu'il n'y a plus d'entrée d'argent en face, c'est une société qui est amenée à disparaître du paysage guyanais", conclut-il.