L’occasion de se pencher sur cette réforme de l’apprentissage.
Maverick Laki, apprenti aux métiers du sport :
Ouvert depuis 2019, ce CFA baigne dans la nouvelle reforme de l’apprentissage. Autrefois, les contrats d’apprentissage étaient enregistrés par les chambres consulaires, ils sont désormais gérés et financés par des nouveaux opérateurs."J'ai grandi dans une famille de sportifs, donc c'est héréditaire, j'ai envie de développer le sport à Saint-Laurent car il y a peu de formateurs."
Hubert Dolor, chargé de développement CFA KALAMUS :
Prérogatives des Régions, la compétence de l'apprentissage, passe aujourd’hui aux mains des branches professionnelles. Elles seront au cœur de la création des diplômes et des titres professionnels. Pour la Collectivité, cette réorganisation peut être préjudiciable pour notre si territoire, si elle n’est pas structurée."Ce ne sont plus les régions qui nous indemnisent au niveau des contrats, ce sont des offres dans chaque domaine correspondants à chaque secteur d'activités, donc on est rémunéré au contrat et ça facilite les choses dans le sens de l'enregistrement et de l'administration."
Claude Plénet,12ème vice-président de la CTG, délégué à l'éducation :
La Guyane compterait prés de 600 apprentis, un chiffre en progression."Le frein principal c'est avant tout l'organisation des branches, par exemple la branche BTP est une branche bien organisée. D'autres branches demandent à être mieux structurées."