De nombreux responsables de société du secteur du bâtiment ont pris la parole durant cette conférence de presse. Ils étaient venus témoigner leur désarroi. Leurs sociétés devaient travailler sur le chantier de la centrale du Larivot à l’arrêt par décision de justice depuis 2021.
Un chantier pour lequel ces chefs d'entreprises ont beaucoup investi alors qu’ils se retrouvent aujourd’hui sans aucune visibilité pour l’avenir. Franck- Ho-Wen-Sze, le président du FRBTP de Guyane, la fédération régionale du bâtiment et des travaux publics, se fait l’écho de cette inquiétude :
« C’est une catastrophe pour la filière du BTP. On subit une pluviométrie, on ne sait pas où l’on va avec le chantier d'une centrale à 500 millions qui est arrêté. Effectivement tous les patrons sont autour de FRBTP ou de leurs organismes pour s’exprimer. On ne comprend pas les vraies raisons de l’arrêt du chantier qui a déjà démarré. Le terrassement est réalisé à plus de 70%. L’assiette foncière n’est pas du tout inondée malgré la pluviométrie actuelle. Donc on se pose les véritables questions sur l’arrêt brutal de ce chantier. Un arrêt brutal pour toute la Guyane. »
Le chantier de la centrale du Larivot représente 189 emplois, garantit l’insertion professionnelle de 50 jeunes. Pour l’instant tout cela est remis en question.