Gendarme tué à Dorlin : Interpol recherche 4 membres brésiliens de la faction criminelle à laquelle appartiendrait le suspect

Le pont de l'Oyapock qui marque la frontière entre le Brésil et la Guyane
Les recherches se poursuivent après l'interpellation de l'auteur présumé du meurtre du gendarme du GIGN Arnaud Blanc, survenu en mars 2023. Les médias brésiliens annoncent qu'Interpol recherche quatre membres soupçonnés d'appartenir à la faction criminelle à l'origine du drame.

Les autorités sont à la recherche de quatre Brésiliens soupçonnés de faire partie de la faction criminelle qui aurait tué le gendarme Arnaud Blanc le 25 mars dernier, lors d'une mission de lutte contre l'orpaillage illégal. Les photos de quatre hommes ont été diffusées par Interpol, puis relayées par les médias brésiliens dans le cadre de ces recherches. 

Les 4 brésiliens suspectés d'appartenir à la faction criminelle qui est à l'origine du meurtre d'Arnaud Blanc

Deux hommes aperçus en Amapá

Les quatre individus recherchés sont désignés comme étant João Batista da Cunha (48 ans), Diego Diniz (28 ans), Juliano Arruda dos Santos (32 ans) et Romário Almeida Araújo (29 ans), relai Globo, média de l'Amapá. Selon les autorités, les quatre hommes ont des proches à Oiapoque. Au moins deux d'entre eux ont déjà été aperçus dans l'Etat d'Amapá, selon la police.

"Les membres de la faction n'étaient pas des mineurs. Il s'agit d'une faction qui exerce des pressions sur les mineurs, les effraie, les menace, leur fait payer des droits d'extraction et leur vole leur or. La faction agissait comme une sorte de milice à l'intérieur des mines" a déclaré le délégué de la Police Civile à Oiapoque, Charles Corrêa, à Globo.

Le suspect du meurtre transféré en Martinique

Pour rappel, l'auteur présumé du tir mortel a été interpellé le 8 avril dernier par les autorités, puis transféré en Martinique ce 13 avril. Il serait le cinquième membre de la faction criminelle à l'origine du meurtre d'Arnaud Blanc.

D'ailleurs, toujours selon Charles Corrêa, il se serait rendu sous la pression des garimpeiros qui subissaient le blocage des voies d'approvisionnement par les autorités françaises. Affamés après sept jours, ils lui ont demandé de se rendre.