Dès 9 heures, les enfants et adolescents ont poussé les portes du Fort Diamant, pour découvrir dans quel atelier, ils vont exceller.
L’atelier consacré au slam, rap et écriture rencontre un vif succès. L’artiste Alfa, leur fait découvrir, la magie des mots, comment la langue française peut leur permettre de surfer sur la vague de toutes leurs envies. Joie, colère, exaltation, ils sont avides d’informations, la musicalité des mots, avec un filet de guitare. Un atelier animé par l’association « Doubout Collectif ».
Les coiffes créoles traditionnelles « La Lachat »
Au fond du fort, une agitation inhabituelle règne. Les stagiaires sont attentives, Daisy Sorps, l’animatrice de cet atelier, leur révèle toutes les subtilités de la coiffe créole traditionnelle. Elle est intarissable sur le sujet, et les élèves, toutes générations confondues, ont les yeux rivés sur sa technique de nouage de la coiffe.
J’ai apporté le morceau de tissu bien amidonné, c’est la base, c’est fondamental pour la bonne tenue de la coiffe. Après je leur explique comment réaliser la coiffe. On ne réussit pas forcément du premier coup, mais il ne faut pas abandonner. C’est la tradition, la coiffe c’est un véritable langage. Avec une simple coiffe, on peut dire tout de suite, si on est célibataire, à la recherche de sa moitié idéale, c’est passionnant.
Daisy Sorps
C’est la deuxième fois, que je viens à cet atelier. C’est vraiment passionnant. J’ai tenté de refaire à la maison, mais je ne suis pas arrivée, donc je suis revenue et là maintenant je pense que ça ira. Le plus important, c’est de pratiquer, pratiquer, pour ne pas perdre la main.
Mireille stagiaire
J’ai déjà participé à plusieurs ateliers, animés par Daisy Sorps. Je trouve qu’elle explique bien. La technique de nouage de la coiffe, c’est particulier, je sais faire les plis maintenant, mais tout faire de A à Z, c’est un peu plus compliqué. Mais c’est vraiment intéressant, passionnant.
Bernadette stagiaire
L’atelier poterie, une valeur sûre
C’est l’artiste Fabienne Guyotte, qui anime l’atelier consacré à la poterie. Pour ces stagiaires amateurs, elle utilise l’argile autodurcissante, sans cuisson, pour une première approche toute en douceur de cette activité, qui est plutôt créative et relaxante.
Le dessin, pour laisser vagabonder son imagination
L’artiste Bradley THAKUR révèle aux participants les bases du dessin. Ici, l’imagination est salvatrice, il revoit avec eux, les bases de l’apprentissage du dessin, les perspectives, les volumes, les différentes techniques au crayon.
Graines d’artistes Une manifestation qui rentre dans le cadre bien précis du schéma territorial de la CTG, pour adapter l’offre culturelle au jeune public.
Pour Lucie Blézès,
Il était important de vraiment adapter ce qu’on propose, à un public jeune, qu’on veut intéresser aux métiers artistiques. Leur faire découvrir ces professions, mais également leur permettre de s’épanouir avec l’art. La nouveauté de cette année, c’est l’ouverture des activités aux adultes, c’était une véritable demande, de ce public qui se sentait un peu lésé.
Lucie Blézès Cheffe de la mission développement culturel à la CTG
Graines d’artistes c’est jusqu’au 29 avril au Fort Diamant. De 9h à 12h les plus jeunes, et de 14h à 17h pour les adultes.