Les martiniquais de Madinina Bikers n'ont pas fait de détail au Grand prix Sara. Mickaël Laurent et Hervé Arcade terminent 1er et second au classement général juste devant Teddy Ringuet de l'USL Montjoly. Une belle démonstration de force.
Dylan Will ne sera pas parvenu à conserver son maillot jaune. Le junior de 17 ans n'a pas pu soutenir le rythme et les bosses de la course du jour. Un parcours pourtant raccourci de 25 km, il ne faisait que 120 kms au lieu des 145 km annoncés. Mais la pente de 10% au carrefour de Cacao n'a pas été du goût de tous. Plus de 3 minutes ont séparé les premiers des poursuivants peu après le pont de la Comté à l'aller. Une avance qui n'a fait que s'accentuer par la suite jusqu'à l'arrivée à Rémire devant les portes de la raffinerie Sara.
Après 60 km de course, 4 martiniquais se retrouvaient aux avant postes. Il semblait difficile, alors, que la victoire leur échappe malgré la résistance des coureurs guyanais dont Teddy Ringuet de l'USL Montjoly. Finalement, ce dernier, avoue ne pas être pas déçu de sa 3ème place au général, car les adversaires ont été plus forts à la pédale et se sont révélés des fins tacticiens. Très habilement, Laurent et Arcade se sont débarrassés de leurs adversaires à 5 km de l'arrivée et ont franchi tranquillement, tous les deux, la ligne à quelques secondes du 3ème, Terry Tsang Yee Moï de l'Espoir cycliste guyanais.
La réaction de Teddy Ringuet
Le peloton guyanais encore limité à deux mois du Tour de Guyane
Cette première course à étapes a permis aux clubs guyanais de mesurer leurs forces à deux mois du Tour de Guyane. Il va leur falloir redoubler d'efforts. La préparation est plus difficile que les années précédentes en raison d'un calendrier de courses perturbé par la crise sociale et amputé d'au moins deux courses à étapes essentielles : le Grand Prix Caron et le Grand prix du Marronage, raccourci en raison de l'élection législative du 10 juin prochain.Cela n'arrange pas les affaires des coureurs qui ont démarré leur saison en mars bien après les antillais, par exemple. C'est un vieux serpent de mer qui revient chaque année : pourquoi ne pas commencer, comme cela se fait ailleurs, les compétitions au mois janvier et les faire le samedi jusqu'à la fin du carnaval. Car se sont les jour de carnaval qui reculent le démarrage de la saison. Mais n'est ce pas un frein qu'il faut enfin lever!