Greenpeace poursuit ses recherches sur le récif corallien découvert au Brésil en 2016. Les activistes de l'OGNI souhaitent prouver la continuité du récif sur les côtes guyanaises et ainsi empêcher le projet d'exploration pétrolière de Total.
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Dans le cadre de la mission de dix jours de Greenpeace en Guyane, les chercheurs de l'organisation non-gouvernementale internationale tenteront de prouver la continuité dans l'espace français du récif corallien découvert au large du Brésil, à l'embouchure de l'Amazone, en 2016. La découverte du récif de l'Amazone avait notamment contraint l'administration brésilienne a refuser les demandes d'exploration pétrolières de BP et Total au large de ses côtes. Le Brésil avait également refusé de céder de nouveaux blocs d’exploration pétrolière dans l’embouchure de l’Amazone pour l’année 2018. Bien décidées à mener ces recherches, les compagnies pétrolifères ont présenté aux autorités brésiliennes une nouvelle étude d'impact environnemental, dans le but d'obtenir les autorisations nécessaires au démarrage des forages près du Récif de l’Amazone. C'est alors qu'intervient Greenpeace avec ses recherches sur le récif corallien en Guyane, afin d'en démontrer son étendue et son importance dans l'écosystème local.
Après des recherches lancées courant 2017 au large de l'Amapa, Greenpeace a observé une extension du récif corallien jusqu'à la frontière entre le Brésil et de la Guyane. Aujourd'hui, le récif corallien se trouverait dans les blocs de recherches pétrolières du groupe Total. Edina Ifticene, la chargée de campagne océans à Greenpeace, explique les raisons de cette mission de dix jours en Guyane :
Près de deux millions de personne auraient été signataires d'une pétition lancée par l'ONGI contre les expéditions pétrolières que voulaient mener BP et Total au large des côtes brésiliennes. Les activistes ont également pu compter sur le soutien du procureur fédéral de l'Etat de l'Amapa au Brésil qui a demandé la suspension définitive des recherches pétrolières.
Les résultats de ces recherches seront présentés par Greenpeace au grand public le samedi 12 mai 2018 à 17h30 au cinéma Eldorado de Cayenne.
"Un écosystème naturel ne respecte pas les frontières administratives"
Après des recherches lancées courant 2017 au large de l'Amapa, Greenpeace a observé une extension du récif corallien jusqu'à la frontière entre le Brésil et de la Guyane. Aujourd'hui, le récif corallien se trouverait dans les blocs de recherches pétrolières du groupe Total. Edina Ifticene, la chargée de campagne océans à Greenpeace, explique les raisons de cette mission de dix jours en Guyane :
Nous sommes en Guyane parce que aujourd'hui, ce récif s'arrête à la frontière administrative entre la Guyane et Brésil. Or nous savons qu'un écosystème naturel ne respecte pas les frontières administratives. Il est fort probable que ce récif corallien soit également en Guyane et nous allons tenter de le prouver
Près de deux millions de personne auraient été signataires d'une pétition lancée par l'ONGI contre les expéditions pétrolières que voulaient mener BP et Total au large des côtes brésiliennes. Les activistes ont également pu compter sur le soutien du procureur fédéral de l'Etat de l'Amapa au Brésil qui a demandé la suspension définitive des recherches pétrolières.
Les résultats de ces recherches seront présentés par Greenpeace au grand public le samedi 12 mai 2018 à 17h30 au cinéma Eldorado de Cayenne.