La Guyane représentée au Parlement des écrivaines francophones

Tchisséka Lobelt présidente de Promolivres, Françoise James-Ousénie et Catherine Le Pelletier écrivaines
Elles se sont rendues à Orléans où se tenait du 26 au 28 septembre le Parlement des écrivaines francophones qui a réuni 70 femmes pour sa première édition. Françoise James-Ousénie, Edith Serotte et Catherine Le Pelletier étaient accompagnées de Thisséka Lobelt membre de l'association Promolivres.
C'était l'idée formulée en 2016 par Fawzia Zouari journaliste et écrivaine tunisienne, créer un Parlement des écrivaines francophones, l'occasion de réunir des femmes de 5 continents et de rendre distincte leur voix à travers le monde. Leïla Slimani a présidé cette première session orléanaise.
 

Solidarité, sororité, convivialité...

Selon Tchisséka Lobelt les participantes guyanaises ont beaucoup apprécié de se retrouver entre femmes de lettres pour parler des problèmes du monde et comme elle le précise : 

"C'est aussi pour nous toutes, une ouverture au monde avec 70 écrivaines issues de 23 pays. Solidarité, sororité, convivialité, plus de force. Beaucoup de réflexions ont marqué ces rencontres..."

Il a été prévu des actions comme écrire un livre avec la contribution des écrivaines sur la protection de la terre nourricière au mois de juin. Ou encore marrainer une jeune fille qui aime écrire. Il ne s'agit pas seulement de l'aider mais de l'accompagner tout simplement jusqu'au bac. Il est aussi question d'un salon du livre des femmes à Orléans, une ville qui pourrait devenir une ville refuge pour les écrivaines en danger.

Ainsi que le souligne Catherine Le Pelletier :

"Cette première réunion constituante du Parlement des écrivaines francophones était très importante. il fallait que la Guyane soit présente. C'est un événement positif pour nous toutes."

La Guyanaise a fait une communication et a parlé, notamment, de la toute première écrivaine de Guyane, Roberte Horth qui a guidé les autres femmes dans le mouvement littéraire guyanais. Elle a aussi évoqué les écrivaines contemporaines.
Cependant Catherine Le Pelletier  attend de ce parlement :

"Une réflexion un peu plus dense sur la littérature aujourd'hui et sur la place de la femme dans la littérature, sur la place des écrivaines et celles de Guyane plus singulièrement parce qu'elles méritent une attention toute particulière. Elles ont commencé à écrire et se faire connaître très tard au début du 20è. Il y a une place à occuper et à reconnaître aujourd'hui."