Le terrain Galas n'accueillera plus les membres de "l'Ambians club", ni les les joueurs de l'équipe du dimanche. La famille Galas n'a pas renouvelé la convention qui autorisait ces associations à utiliser le terrain de football privé mis à disposition dans les années 1990 par feu René Galas.
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En octobre 1999, l’association « Ambians Club » fête ses 20 ans sur le terrain Galas, à Rémire-Montjoly. ils sont des vétérans du foot, des amis, qui se retrouvent chaque dimanche et en semaine, sur ce terrain dans une ambiance conviviale.
Le terrain est privé, son usage est accordé à titre gracieux à l’Ambians Club par René Galas, le propriétaire, en échange de l’entretien. En 2010, il décède et ses héritiers laissent les joueurs profiter du terrain. Mais depuis quelques jours , il n'y a plus de matches sur le terrain Galas. Fini les filets qui tremblent, plus de supporters, à l’ombre du Courbaril. « L’Ambians club » a été prié d’aller jouer ailleurs.
Désormais, les joueurs du dimanche évoluent au stade Etienne et Eric Edwige, à Rémire-Montjoly. C'est unchangement de décor complet, avec, cette fois, un terrain synthétique, aux normes.
Eugène Loe-Mie, dit Bouboule, est l’un des vétérans des joueurs du dimanche. A côté de lui, Eric Edwige, ancien joueur professionnel à Angers et Montpellier, ils regrettent l’ambiance du terrain Galas et son ambiance familiale.
Après le match, les joueurs se retrouvent pour discuter,blaguer. « L’ambians club » continue donc, même si beaucoup sont nostalgiques du terrain Galascomme un hommage à René Galas, un homme généreuxet un saxophoniste réputé à qui, peu après sa mort, sa fille, Patricia, rendait hommage en musique.
Le reportage de Laurent Marot et Mylène Loe-Mie
Assise sur un banc, Flore Galas parle de son père René. Un homme, très donnant qui ne savait pas dire non. Quand avec sa femme Claudine, ils ont acquis cette propriété de 3 hectares dans les années 70, ils voulaient avant tout offrir à leurs 11 enfants un espace où tous pourraient jouer sans danger. Avec le temps, René Galas qui était aussi musicien, a transformé son garage pour y faire un espace où faire de la musique et danser surnommé "la villa Galas". Le terrain de jeu qui longeait le vieux chemin est devenu un terrain de football mis à la disposition à la fin des années 90 aux copains de "l'Ambians club".
Le terrain est privé, son usage est accordé à titre gracieux à l’Ambians Club par René Galas, le propriétaire, en échange de l’entretien. En 2010, il décède et ses héritiers laissent les joueurs profiter du terrain. Mais depuis quelques jours , il n'y a plus de matches sur le terrain Galas. Fini les filets qui tremblent, plus de supporters, à l’ombre du Courbaril. « L’Ambians club » a été prié d’aller jouer ailleurs.
Désormais, les joueurs du dimanche évoluent au stade Etienne et Eric Edwige, à Rémire-Montjoly. C'est unchangement de décor complet, avec, cette fois, un terrain synthétique, aux normes.
Les habitués, nostalgiques d'une ambiance familiale
Raymond Galliot 76 ans, ancien du club Sport guyanais, ex joueur amateur dans l'hexagone répond toujours présent aux rendez-vous de l'Ambians Club même si le terrain synthétique n'est pas son fort, il s'accomode du modernisme. Il en sera de même pour tous ses autres compagnons. Politiques, ex-joueurs amateurs ou professionnels, tous prennent leurs marques sur le nouveau terrain. Malgré l’âge, les anciens ont toujours l’art du dribble et du shoot.Eugène Loe-Mie, dit Bouboule, est l’un des vétérans des joueurs du dimanche. A côté de lui, Eric Edwige, ancien joueur professionnel à Angers et Montpellier, ils regrettent l’ambiance du terrain Galas et son ambiance familiale.
Après le match, les joueurs se retrouvent pour discuter,blaguer. « L’ambians club » continue donc, même si beaucoup sont nostalgiques du terrain Galascomme un hommage à René Galas, un homme généreuxet un saxophoniste réputé à qui, peu après sa mort, sa fille, Patricia, rendait hommage en musique.
Le reportage de Laurent Marot et Mylène Loe-Mie
Un terrain de jeu familial transformé en terrain de football
Assise sur un banc, Flore Galas parle de son père René. Un homme, très donnant qui ne savait pas dire non. Quand avec sa femme Claudine, ils ont acquis cette propriété de 3 hectares dans les années 70, ils voulaient avant tout offrir à leurs 11 enfants un espace où tous pourraient jouer sans danger. Avec le temps, René Galas qui était aussi musicien, a transformé son garage pour y faire un espace où faire de la musique et danser surnommé "la villa Galas". Le terrain de jeu qui longeait le vieux chemin est devenu un terrain de football mis à la disposition à la fin des années 90 aux copains de "l'Ambians club".