Les Îles du Salut à nouveau accessibles au public, une ballade entre ciel et mer...

C’est le site touristique le plus visité en Guyane. Les Îles du salut sont de nouveau accessibles depuis ce lundi. 50 000 visiteurs se rendent sur ces îles chaque année.
C’est le site touristique le plus visité en Guyane. Les Îles du salut sont de nouveau accessibles depuis ce lundi. 50 000 visiteurs, chaque année, se rendent sur ces îles qui abritaient le bagne. Les navires desservant les ïles du salut flottent de nouveau sur la belle eau verte au large de Kourou. Ils arrivent chargés de passagers avides de dépaysement. Une aubaine pour les transporteurs à l’arrêt depuis 5 mois.

"Là on est complet tous les jours. On est à la limite de nos capacités soit 22 passagers par traversée".

Patrick Wroblewski Tropic Alizés


Respect du protocole sanitaire

Si les bateaux sont complets, l’auberge en profite aussi. Même s’il a fallu remettre les lieux en état après la longue fermeture, heureusement là aussi on repart dans le respect du protocole sanitaire.

"On a mis le paquet, gel et distance entre les tables. Nous avons la chance d'avoir un restaurant spacieux et aéré. Ça va bien repartir !"

Valie Amoesi responsable de l’Auberge des Iles


Une nouvelle signalétique

Pour bien recevoir les visiteurs. Le CNES propriétaire des lieux, au même titre que l’Etat et le conservatoire du littoral, a fait un gros travail de nettoyage pendant la fermeture. L’association Agamis en charge du patrimoine historique en a profité pour améliorer l’information du public sur ce site chargé d’histoire. Elle a installé une vingtaine de panneaux en français et anglais avec des cartes et des photos.

"C'était un vrai manque ici d'avoir une vraie signalétique, c'est un patrimoine chargé d'histoire".

Aurélie Schneider conservatrice du patrimoine Association Agamis

 
Si pour l’heure le musée dans l’attente de travaux est fermé, reste les animaux, la nature, et la mer. Un cocktail dépaysant pour plus d’un. Une magie à une heure de bateau du littoral et accessible pour un ou plusieurs jours en cette période de recherche d’évasion.
Le reportage de Jean-Gilles Assard :