S’il est un fruit qui connait du succès au cours de ces dernières années, c’est le pitaya. De plus en plus recherché, la production augmente sur le territoire guyanais. La rédaction a rencontré l'un des producteurs de ce fruit très apprécié.
Trois grandes variétés de pitayas
Chia Thor est agriculteur. Depuis deux ans, il produit des fruits du dragon, l'autre appellation donnée au pitaya. Sur sa parcelle, il y a 700 pitayas. Le fruit vient d'une plante grimpante : hylocereus undatus. C'est le résultat d'un mélange d'espèces de cactus. Elle est issue de la famille des Cactacées.
A l'origine, le fruit est découvert en Amérique centrale. Le nom "pitaya" est espagnol. Par la suite, il est importé en Asie, où il connait un franc succès, notamment au Vietnam. Les habitants l'appellent alors "thanh long", ce qui signifie fruit du dragon.
Sur mon exploitation, Il y a trois espèces : deux espèces rouges. La première, la feuille est assez fine, la deuxième est un peu plus épaisse et puis la 3e, qui est le pitaya blanc, est remarquable par sa feuille où l’écart entre les piquants est plus grand.
Chia Thor, producteur de pitayas
Dans le monde, il existe trois grandes variétés de pitayas : le pitaya rouge, le pitaya jaune et le pitaya blanc. Selon les variétés, les fruits peuvent avoir la peau rose ou jaune et la chair violette, blanche ou jaune.
Les abeilles, une aide pour les agriculteurs
En Guyane, quand [les pitayas] sont petits, ils fleurissent et les abeilles viennent les polliniser [...] et cela donne le fruit quelques temps après.
Chia Thor, producteur de pitayas
La récolte de pitaya s’effectue de janvier à juillet. Au cours du premier semestre de l’année, Chia Thor récolte environ une tonne 500 de pitayas rouges. Dans les années à venir, cette quantité pourrait augmenter et atteindre les deux tonnes.