L’inquiétude d’une famille guyanaise à la recherche d’un proche à Londres

Parti en voyage à Londres, Romain Moulucou n’a pas donné de nouvelle depuis les attentats qui ont touché la capitale britannique samedi dernier.
Parti en voyage à Londres, Romain Moulucou n’a pas donné de nouvelle depuis les attentats qui ont touché la capitale britannique samedi dernier. Inquiets, ses proches se mobilisent sur les réseaux sociaux.
Romain Moulucou n'a pas donné signe de vie depuis les attaques de Londres qui ont fait sept morts et plus de 40 blessés, samedi 3 juin.

Une photo de la Manche

Agé de 34 ans, le jeune Guyanais travaille à Paris. Le 29 mai dernier, Romain est parti en voyage à Londres. Depuis, sa famille est sans nouvelle de lui en Guyane comme dans l’hexagone.

"Il est parti à Londres en bus, la dernière photo qu’il a posté sur son compte Facebook est une photo de la Manche", raconte inquiète sa sœur, Solène. "On ne sait pas où il devait dormir à Londres, on sait juste qu’il partait pour plusieurs jours. Son téléphone est sur messagerie, il ne répond pas et il n’a pas appelé pour l’anniversaire de notre maman".


Un appel sur Facebook

Solène a lancé un appel à l’aide sur Facebook. Elle diffuse une photo de son frère depuis plusieurs heures pour tenter d’avoir des nouvelles. "J’ai peur de m’inquiéter pour rien, mais dans le contexte actuel, forcément on s’inquiète plus que d’habitude", confie Solène.

La famille de Romain a aussi pris contact avec le Quai d’Orsay. "Ils ont ouvert un dossier, mais pour l’instant, nous n’avons pas de nouvelle", ajoute Solène. Sur Facebook, le post de Solène est de plus en plus partagé. Des Guyanais de Londres se mobilisent aussi pour aller aux nouvelles dans les hôpitaux et les commissariats.


Identification en cours

Jean-Yves Le Drian, ministre de l'Europe et des Affaires étrangères a annoncé dimanche qu’un Français avait été tué au cours de l’attaque qui a visé les quartiers londoniens de London Bridge et de Borough Market. Il a également fait état de sept personnes hospitalisées, dont quatre dans un état grave, côté français. Tous n’ont pas encore été identifiés.