Gilles Dolor, directeur de l'école de la deuxième chance :
C’est en Mars 2017 que débute le processus de labellisation. Il arrive à son terme au mois d’août avec l’audit réalisé par un organisme de certification. Le rapport est transmis ensuite à la commission nationale des écoles de la deuxième chance qui rend un avis favorable. Près de deux ans de préparation pour obtenir la labellisation."Nous avions jusqu'à l'heure un accompagnement, un appui financier, pour la mise en place du dispositif, donc aujourd'hui ce dispositif est bien mis en place avec tout le process de labellisation ce qui me permet maintenant de sécuriser, c'est à dire que les financeurs ont cette garantie que tout ce que nous mettons en place, tout ce que nous proposons pour les stagiaires guyanais correspond bien à un process bien cadré."
Nahèle Lavery, responsable pédagogique :
Une démarche qualité saluée et reconnue par le réseau national tant les résultats de l’école sont probants. En 2018, 48% des jeunes qui fréquentent l’école de la seconde chance en Guyane ont réussi à s’intégrer."En fait il faut démontrer que nos pratiques quotidiennes tiennent la route par rapport au cahier des charges, que les supports pédagogiques soient en lien avec le fait que les stagiaires puissent élever leurs compétences et que ce soit un gage de qualité au quotidien."
Gilles Dolor :
L’école de la deuxième chance a des projets d’extension sur le territoire. Maripasoula avant la fin de l’année. Saint - Laurent, Kourou et St Georges viendront après."91 jeunes accueillis en 2018, avec 48% de réussite, donc on parle bien d'intégration soit à l'emploi direct, soit à une formation qualifiante. Pour cette année 2019, nous sommes à un taux de 32% et 120 jeunes accueillis."