De juin à août prochain, l’institut Pasteur va mettre en place une enquête épidémiologique auprès de 2 500 Guyanais. L’objectif : mieux comprendre les épidémies provoquées par les moustiques comme la dengue, le chikungunya et le zika.
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Vous ferez peut-être partie des personnes concernées par cette étude. De juin à août prochain, l’institut Pasteur de Guyane va réaliser une grande enquête auprès de 2 500 personnes âgées de 2 à 75 ans.
Regardez le reportage de Guyane 1ère :
Cette enquête intitulée "EPI-ARBO" (Epidémiologie des Arboviroses en Guyane) est financée par l’Union Européenne (fonds FEDER), l’institut Pasteur et le CNES.
"S’il est aujourd’hui possible de détecter précocement et de surveiller ces épidémies pour tenter de les contrôler, il est encore très difficile de savoir combien de personnes ont déjà été infectées par ces arbovirus", explique l’institut Pasteur de Guyane dans un communiqué. "L’intensité des symptômes provoqués par ce type de virus varie d’une personne à l’autre, la contamination peut même passer inaperçue".
Une fois l’étude et les prélèvements sanguins terminés, l’Institut explique qu’il "sera possible de décrire l’ampleur des épidémies qui ont touché la Guyane et mieux comprendre la façon dont elles se sont propagées dans le département". L’objectif final étant de se servir des résultats obtenus pour prédire et contrôler plus efficacement les prochaines épidémies.
Des enquêteurs dans 22 communes
L’objectif est d’estimer précisément le nombre de personnes infectées ces dernières années par les arbovirus présents en Guyane : dengue, chikungunya et Zika. Pour réaliser cette enquête : plusieurs binômes d’enquêteurs vont se rendre dans les 22 communes de Guyane. "La logistique mise en place est de taille pour se rendre dans les sites isolés comme Trois Sauts, Antecume Pata, Saint-Elie, Ouanary et Saül", explique l’institut Pasteur de Guyane.Regardez le reportage de Guyane 1ère :
Une bande dessinée pour expliquer
Les seize enquêteurs sillonneront donc le département pour présenter l’étude aux personnes qui ont été tirées au sort. Pour mieux expliquer la démarche, l’institut Pasteur de Guyane a réalisé un livret d’accompagnement sous forme de bande dessinée.Questionnaire et prélèvement
Les personnes qui accepteront de participer à l’étude répondront à un questionnaire d’une quinzaine de minutes. Un prélèvement sanguin sera aussi effectué afin d’identifier les arbovirus avec lesquels elles ont déjà été en contact.Cette enquête intitulée "EPI-ARBO" (Epidémiologie des Arboviroses en Guyane) est financée par l’Union Européenne (fonds FEDER), l’institut Pasteur et le CNES.
Plusieurs objectifs
Au cours des dernières années, le département a été touché par des épidémies régulières de dengue auxquelles se sont rajoutées, plus récemment, celles du chikungunya et du zika."S’il est aujourd’hui possible de détecter précocement et de surveiller ces épidémies pour tenter de les contrôler, il est encore très difficile de savoir combien de personnes ont déjà été infectées par ces arbovirus", explique l’institut Pasteur de Guyane dans un communiqué. "L’intensité des symptômes provoqués par ce type de virus varie d’une personne à l’autre, la contamination peut même passer inaperçue".
Une fois l’étude et les prélèvements sanguins terminés, l’Institut explique qu’il "sera possible de décrire l’ampleur des épidémies qui ont touché la Guyane et mieux comprendre la façon dont elles se sont propagées dans le département". L’objectif final étant de se servir des résultats obtenus pour prédire et contrôler plus efficacement les prochaines épidémies.