Il y a quelques jours, l'Intelligence artificielle (IA) du cabinet Avisia a prédit que Miss Guadeloupe a 68% de chances de devenir Miss France 2025. En se basant sur l'engagement en ligne autour des candidates, le cabinet de conseil en data et IA, dévoile ses prédictions pour l’élection de Miss France depuis cinq ans. Il est tombé juste à deux reprises.
Si Avisia tient autant compte des communautés autour des Miss, c’est parce que le vote du public compte pour moitié dans le choix final. Mais avant d’en arriver là, les candidates à l’élection doivent séduire le jury et se classer parmi les quinze finalistes. Autant dire que pour cette étape, tout se joue avant même la soirée de gala, pendant le traditionnel « voyage de préparation » et pendant les entraînements.
En Côte d'Ivoire, j’avais l’impression d’être chez moi !
Cette année, les candidates venues de toutes les régions de France se sont envolées pour la Côte d’Ivoire. Jade, Miss Guyane est encore émue à l’évocation de ce séjour. « On a bien profité de ce séjour et partagé de bons moments avec les autres candidates. Là-bas, nous étions réparties en trois groupes de dix pour participer aux activités. J’ai eu l’occasion d’aller à la Baie des sirènes, de travailler le tissu pour réaliser des pagnes… Nous avons aussi pris part à une activité liée à la protection des tortues luths sur la plage. J’avais l’impression d’être chez moi ! » Si elle s’entend bien avec l’ensemble du groupe, Miss Guyane reconnaît s’être un peu plus rapprochée de Miss Tahïti, Miss Guadeloupe et Miss Île-de-France.
Revenues de Côte d’Ivoire des étoiles plein les yeux et des souvenirs plein la tête, Miss Guyane et ses comparses travaillent désormais d’arrache-pied pour être fin prêtes pour la soirée d’élection. Et désormais, avant les répétitions, pas de séance « HMC », comme on les appelle dans le milieu. Finie l’armada du Comité Miss France pour le triptyque « habillage-maquillage-coiffure », désormais les candidates doivent s’apprêter seules. Encore un bon moyen pour les personnes qui les entourent de juger en amont de l’élection, de leur capacité à réaliser une mise en beauté simple.
Je compte bien donner le meilleur de moi-même
À quelques jours de l’élection, Jade pense être prête. « Tous les jours, nous faisons des exercices, du renforcement musculaire et nous nous entraînons pour les chorégraphies. Je me sens hyper bien et je suis confiante. Je suis aussi plus à l’aise pour les chorégraphies. » Outre les phases de répétition pour le show qui sera présenté lors du gala, les candidates doivent aussi suivre des cours de maintien, de pose, de catwalk. Jade l’affirme, elle maîtrise complètement la « pose tranche », cette attitude enseignée avec rigueur à toutes les candidates et qui consiste à positionner son pied sur la tranche du gros orteil en montant la hanche. Mais selon Mis Guyane, ses jolis mouvements, elle les a appris ailleurs : « j’ai eu une très bonne coach en catwalk, Margarette Mathée. »
Avant d’évoluer sur scène, à Poitiers, Jade Fansonna a quelques mots à l’adresse des Guyanais : « je voudrais leur dire de ne pas s’inquiéter, que tout se passe bien pour moi et que je compte bien donner le meilleur de moi-même, sans oublier l’objectif principal ». Celui-ci est net et précis : « ramener la couronne de Miss France ! »