Les "jobbeurs" de la Toussaint boudés par les familles

A quelques jours de la Toussaint les jobbeurs proposent aux familles d’entretenir leurs tombes, pour qu’elle soient belles le jour j. Cette tradition des jobbeurs semble cependant se perdre un peu chaque année. La faute peut être à des difficultés et des contraintes des familles. 
A l’approche de la Toussaint, les allées du cimetière sont plus animées que d’habitude. La tranquillité des lieux est perturbée par le va et vient des familles.
Un parent  :

"C'est mon fils, chaque année nos venons nettoyer sa tombe, nous réparons la stèle et nous mettons des fleurs."

Annessitod :

"Chaque année on vient, on nettoie le tout, on enlève toutes les mauvaises herbes, on embellit la tombe."

Nombreuses en effet sont les familles qui choisissent elles mêmes d’entretenir la tombe familiale avant la Toussaint. Dans bien des cas une pelle suffit et de l’eau pour mener à bien la tâche. L’époque où l’on pouvait gagner un peu d’argent avec un job au cimetière pendant cette période semble révolu. Les opportunités de jobber sont devenues rares mais il y a quelques chanceux, même si c’est difficile.
Olaich :

"Je vois que les offres de job se réduisent de plus en plus, parce que l'année dernière, il y avait plus de personnes mais j'en trouve mais moins que l'année passée." 

Les voilà les jobbeurs devant le cimetière, attendant le client, la façon qu’ils ont de proposer leur service peut parfois agacer.
Raymonde :

"ça m'agace, attendez que l'on vous demande ou que l'on vous appelle, si on a besoin d'un service, on demande. Mais là comme cela derrière moi, c'est agaçant." 

A quatre jours de la Toussaint, les jobbeurs ont encore le temps de gagner quelques euros à condition de ne pas trop en demander aux futurs clients. 
Cette question pour continuer. L'occasion de se faire un peu d'argent, grâce au traditionnel nettoyage des tombes à quelques jours de la Toussaint est-il en train de se perdre ?