La journée de solidarité pour les personnes âgées se déroule pour une partie des guyanais le lundi de Pentecôte. Une journée instaurée en 2004 par le gouvernement Raffarin. Il s’agit de contribuer financièrement à l’aide aux personnes âgées dépendantes
Pour rappel, lors de cette journée de solidarité, vous travaillez, mais vous n’êtes pas payé. Et votre entreprise verse une contribution de 0,3 % de la masse salariale pour financer des actions en faveur de l’autonomie des personnes âgées et handicapées. En 2019, cela représentait près de trois milliards d’euros
Dans le privé, un jour au choix dans l'année
Au départ, tout le monde devait travailler le lundi de Pentecôte. Mais cela n’a pas tenu longtemps, car le secteur touristique n’était pas d’accord, et au final le gouvernement a laissé les entreprises s’organiser. Donc, cela peut-être, soit le lundi de Pentecôte, soit un autre jour dans l’année. Par exemple, un jour férié autre que le 1er mai, une journée de RTT, ou un samedi pour ceux qui ne travaillent pas d’habitude ce jour-là.
C’est fixé par accord d’entreprise, ou accord de branche. S’il n’y a pas d’accord, c’est l’employeur qui décide après consultation des représentants du personnel
Dans le public, le plus souvent, ce jour reste chômé
Pour la grande majorité des salariés du public, sauf les services type hôpitaux, police ou encore pompiers,le lundi de Pentecôte reste un jour chômé. La plupart des administrations sont donc fermées.
Au fil du temps, des modalités se sont mises en place pour respecter cette obligation légale. Comme pour le privé, un travail non rémunéré un autre jour férié hors 1er mai. Autre solution retenue : la suppression d’un jour de RTT (Réduction du temps de travail dans le cadre des 35h) ou encore donner une heure non rémunérée sur plusieurs jours.
A l’éducation nationale par exemple, notamment en Guyane, il a été ajouté un jour de pré-rentrée pris sur les vacances de façon à honorer cette journée de solidarité.
Il faut savoir enfin que le gouvernement a évoqué l’an dernier la possibilité d’ajouter à l’avenir une deuxième journée de solidarité, car la population française est vieillissante.