Jusqu'au bout du rêve et de l'effort

Des épreuves qualificatives sont organisées en Martinique à Fort de France pour le championnat du monde WPC raw de powerlifting qui aura lieu au mois de novembre en Louisiane aux USA. Gérard Lama, powerlifter, espère accomplir son rêve de devenir champion du monde, il relève ce challenge.

La fédération de power lifting française est récente précise Pierre-Emanuel Jos l'organisateur  des rencontres qualificatives pour le championnat du monde raw de powerlifting à Fort de France. Il est le responsable de la fédération pour les Antilles Guyane du développement de cette discipline  encore peu structurée. La compétition s'articule autour de trois mouvements : le squat, le soulevé de terre et le développé couché.
Six athlètes sont inscrits dont une femme pour ces qualifications du 28 mai. Gérard Lama concourt dans la catégorie des moins de 110 kg. S'il parle avec beaucoup de passion de son sport qu'il pratique depuis l'âge de 17 ans, il a toujours eu l'envie, quelque soit la discipline, de figurer parmi les meilleurs.

Le sport avant tout

Avant le powerlifting, Gérard a pratiqué d'autres disciplines. Comme beaucoup d'enfants guyanais, il a d'abord rêvé d'être footballeur dès l'âge de 5 ans. Des crises d'asthme à répétition l'amènent à la natation "pour développer sa capacité respiratoire". Pendant 8 ans avec l'USLM Pacoussines, il fera de la compétition sous la férule du président Michel Néron et de son entraîneur Patrick Césaire. Cela lui permettra d'acquérir les bases du sport de haut niveau : l'effort constant et la discipline de vie qui va avec. Plusieurs fois champion de Guyane en brasse, crawl et papillon, il s'illustre aussi dans de nombreux meetings extérieurs dont celui de Poitiers. 
A l'adolescence, lassé des bassins, il s'essaie au basket mais se casse une jambe lors d'une mauvaise chute. A 17 ans, il commence la musculation et ne s'arrête plus.
Cette année, il s'est lancé le défi du championnat du monde, la Martinique est le premier stade à franchir pour toucher enfin au but.

Le reportage Frédéric Larzabal