Madelaine, Coricada ou encore Gonzaga, c'est ainsi qu'ont été baptisé trois générations d'oiseaux. Des pikolets qui font la fierté de leur propriétaire Djef Luxin alias Az. Ce Guyanais est passionné depuis son adolescence par le chant de ces volatiles. Nettoyage quotidien de la cage, nourriture de qualité, entrainement régulier, Az prend soin de chacun de ces animaux à plumes.
L'objectif : s'assurer d'obtenir les plus belles mélodies pour les concours. En effet, le guyanais participe à de nombreuses compétitions sur le tout territoire avec son oiseau fétiche du moment.
Pour moi, c'est l'entrainement qui fait l'oiseau mais la génétique peut y être pour quelque chose
Djef Luxin
De Saint-Laurent-du-Maroni à Roura, en passant bien sur par Cayenne se dessine un parcours de champion. Tel un poulain, le pikolet d'Az suit un régime particulier, a des entrainements réguliers afin d'être sur de se démarquer durant les concours de chant.
En cinquante deux minutes, découvrez une pratique culturelle de plusieurs décennies. Rencontre entre le citadin et la nature qui produit mille vibrations. Un dialogue des rues devenu classique dans de nombreux quartiers guyanais et qui remet au goût du jour de vieilles traditions.
L'oiseau qui chantait à l'oreille des hommes, un documentaire d' Alexis Barbier-Bouvet.