Sur ces deux dernières années, les autorités recensent 100 chantiers illégaux de moins en Guyane, une baisse de 20 %. On passe de 500 sites recensés en janvier 2020 à 400 début 2022. Il y a du mieux pour les chantiers clandestins alluvionnaires, qui polluent les criques et dévastent la forêt, de 350 début 2020, on passe à 250 cette année, 100 chantiers de moins en deux ans, cela explique la baisse globale des sites clandestins.
Une ombre au tableau : le nombre de sites primaires, c’est-à-dire les puits creusés pour aller chercher les filons, ce chiffre ne faiblit pas, 150 sites primaires début 2020. Deux ans plus tard, il y en a toujours 150. Certes, chaque année, les autorités détruisent des puits, mais les garimpeiros creusent à nouveau un peu plus loin quand les militaires sont repartis.
L’activité illégale reste dopée par le cours élevé de l’or. Plus de 55 mille euros le kilo actuellement. Les saisies d’or réalisées par Harpie sont très modestes, et faute de traçabilité chez nos voisins, l’essentiel de la production clandestine est vendu au Surinam et au Brésil…