Depuis un an, la Guyane célèbre le centenaire du prix Goncourt de René Maran obtenu en 1921 pour « Batoula » avec des manifestations qui rendent hommage tant à l’écrivain qu’à l’ensemble de son œuvre. Autant de colloques, réédition d’ouvrages, pièce de théâtre, ateliers d’écriture qui servent l’appropriation d’une œuvre littéraire majeure pour le patrimoine guyanais.
Comme l'a souligné le président de la Collectivité Territoriale de Guyane, Gabriel Serville :
"Le nouveau nom de la bibliothèque territoriale fait profondément sens. Il fait sens au travers du passé administratif de René Maran qui a servi dans l’administration sous le ciel des anciennes colonies d’Afrique française. Il a montré dans ces circonstances le sens du service public et la volonté d’apporter le meilleur au bénéfice de chacun de ses administrés et plus particulièrement de ceux qui ne comptaient pas parmi les plus opulents et les plus instruits."
Si l'accent a beaucoup été mis sur "Batoula, vrai roman nègre", René Maran a écrit toute sa vie et a donc légué à la postérité d'autres ouvrages qu'il convient de mettre aussi en lumière.
"Bêtes de la brousse" a fait l'objet d'une transcription audio aux éditions Scitep, une autre méthode transmission qui fait l'objet d'une présentation particulière aux bibliothécaires et ce mardi à 14h30 à la Maison des cultures et mémoires de Guyane sera à nouveau présenté le documentaire de Bacha Bauer, : "René Maran, un écrivain entre deux mondes".