Le 19 avril est une date gravée dans la mémoire guyanaise, dix personnes perdaient la vie après qu'une partie de la colline de Cabassou à Rémire-Montjoly se soit écroulée vers midi. La route fissurée par la déviance d'une source avait alerté les autorités mais cela n'a pas empêché le drame.
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Il n'a fallu que quelques secondes pour que la vie d'une dizaine de familles guyanaises prennent un tournant dramatique. Il est 12h passé quand un pan de la colline de Cabassou s'écroule... La coulée de terre détruit sur son passage la partie avant de l'usine laitière la Cilama dans laquelle 6 personnes trouvent la mort ainsi que deux agents de la DDE, ancienne DEAL, en plein travaux sur la route.
Bernard Boullanger, le directeur de la Cilama, parti faire des courses n'a pu que constater l'ampleur du drame à son retour. Il s'en souvient comme si c'était hier :
Pompiers, gendarmes, policiers et civils tentent à coups de griffes, de pelles, de pioches de trouver des survivants. Après 10 jours de recherches, le verdict tombe. L'éboulement du Mont-Cabassou a fait dix morts dont Etienne Dorlipo et sa fille Christelle qui passaient sur cette portion de route à ce moment précis. Thierry Dorlipo a perdu ce jour-là son père de 55 ans et sa petite soeur de 22 ans, dernière de la famille de 11 enfants :
Roger Lapiquionne, Henri Courteau, Gérard Gruel, Waldomir Rusland, Etienne Dorlipo, Christelle Dorlipo, Charles Boniface, King Oesman, Patrick Lutchman et Jean-Michel Zacharie, des noms qui resteront gravés dans l'histoire de la Guyane, une terre qui, jusqu'àlors, était préservée de tels cataclysmes.
Trois ans plus tard, Bernard Boullanger et les personnels rescapés de l’usine ont repris leurs activités à Solam à Macouria. L’équipe a remis en route la production locale en produits laitiers et jus… Un nouveau souffle pour ces survivants de l’époque selon leur directeur.
Bernard Boullanger, le directeur de la Cilama, parti faire des courses n'a pu que constater l'ampleur du drame à son retour. Il s'en souvient comme si c'était hier :
... 20 ans se sont écoulés et c'est énorme le souvenir que j'en ai. Il y a l'usine qui est complètement engloutie avec du personnel dedans, en pleine activité. C'est un véritable cauchemar pour moi cette catastrophe de Cabassou...
Pompiers, gendarmes, policiers et civils tentent à coups de griffes, de pelles, de pioches de trouver des survivants. Après 10 jours de recherches, le verdict tombe. L'éboulement du Mont-Cabassou a fait dix morts dont Etienne Dorlipo et sa fille Christelle qui passaient sur cette portion de route à ce moment précis. Thierry Dorlipo a perdu ce jour-là son père de 55 ans et sa petite soeur de 22 ans, dernière de la famille de 11 enfants :
... Quand on a commencé à voir les engins, les bulldozers qui étaient sur place et qui avaient tout écrasé... En pensant que c'était une fiat Punto que mon père conduisait, on a vite compris que cela allait être difficile de les revoir...
Roger Lapiquionne, Henri Courteau, Gérard Gruel, Waldomir Rusland, Etienne Dorlipo, Christelle Dorlipo, Charles Boniface, King Oesman, Patrick Lutchman et Jean-Michel Zacharie, des noms qui resteront gravés dans l'histoire de la Guyane, une terre qui, jusqu'àlors, était préservée de tels cataclysmes.
Trois ans plus tard, Bernard Boullanger et les personnels rescapés de l’usine ont repris leurs activités à Solam à Macouria. L’équipe a remis en route la production locale en produits laitiers et jus… Un nouveau souffle pour ces survivants de l’époque selon leur directeur.