La loi sur l’économie circulaire a fixé l’interdiction à janvier 2021. C’est au plus tard le 1er juillet 2021 que disparaîtront officiellement, en France, les pailles, piques à steak, couvercles à verre...ainsi que les contenants ou récipients en polystyrène expansé.
359 millions de tonnes de plastiques ont été produites en 2018. Un objet en plastique à usage unique c’est un objet qui n’est « pas conçu, créé ou mis sur le marché pour être réutilisé pour un usage identique à celui pour lequel il a été conçu. » Le décret d’application qui définit les contours de la fin du plastique autour précise le type d’objets dans le collimateur. Ceux qui ne doivent plus être proposés dans les commerces ou mis à disposition dans les lieux de restaurations. En principe depuis vendredi dernier, interdiction de passer en caisse avec des couverts en plastique (pourtant si pratiques pour pique-niquer), les touillettes pour les cafés, le thé ou autres boissons chaudes ou encore les pailles. Bien entendu sur le papier c’est la règle, dans les faits, les entreprises et restaurants ont encore 6 mois pour écouler leurs stocks commandés avant 2021.
Des objets faciles
Il faut oublier aussi les opercules en plastique qui referment nos gobelets et permettent de boire en conduisant ou en marchant. Tous ces objets rendent la vie facile mais ils ne s’utilisent qu’une seule fois après quoi ils sont bons pour la poubelle. Leur espérance de vie entre nos mains est donc courte mais ils restent bien présents des années durant dans la nature quand ils y atterrissent malheureusement. Les piques à steak, les tiges pour ballons ou encore les paillettes et autres confettis en plastique sont aussi à oublier. Il va falloir trouver des alternatives et des solutions nouvelles aux barquettes qui permettent d’emporter les sandwichs kebabs.
Un rapport effarant
La restauration rapide signe avec ces boîtes en polystyrène la mort lente de la nature envahie par la pollution galopante du plastique, le troisième matériau le plus fabriqué au monde après le ciment et l’acier selon le rapport de l’office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques l’OPESCT. Ce rapport intitulé plastique « une bombe à retardement » publié en 2020 a servi de support aux parlementaires pour statuer sur l’élimination du plastique de nos vies. En plus d’arrêter de circuler, ces objets doivent en principe arrêter d’être fabriqués. L’image avait fait le tour du monde et des réseaux, une tortue de mer forcée de vivre avec une paille en plastique dans une des narines ! Sans l’intervention de secouristes, l’animal en souffrance n’aurait certainement jamais pu s’en débarrasser. C’est ce genre d’images qui doit disparaître !