Médias : le 3 mai, la Journée mondiale de la liberté de la presse célébrée dans le monde entier, en Guyane aussi

Le 3 mai c’est la Journée mondiale de la liberté de la presse, un moment de réflexion pour les médias professionnels sur la liberté de la presse et la déontologie. En Guyane les médias privés du paysage audiovisuel se battent pour continuer à informer. 
Le 3 mai c’est la Journée mondiale de la liberté de la presse, un moment de réflexion pour les médias professionnels sur les questions relatives à la liberté de la presse et à la déontologie. En Guyane le paysage médiatique s’appauvrit, mais les médias privés continuent leur mission d’information.  
 

La presse écrite à venir 

La population guyanaise à un avis mitigé sur la presse locale, souvent par manque de connaissance du fonctionnement des rédactions. Les médias privés sont de moins en moins présents et ont du mal à garder la tête hors de l’eau. Suite au rachat de France Guyane par la société NJJ, holding personnelle de Xavier Niel, le groupe France-Antilles-Guyane  a vu son nombre de salariés réduit et les publications papiers arrêtées.

Pierre Rossovich journaliste et délégué du personnel rassure :

"Il n'y a plus de journal papier. A terme nous allons sortir un journal papier sans doute hebdomadaire. Nous avons pris du retard à cause du confinement"



 


Liberté d'expression avec vérification

Les réseaux sociaux deviennent peu à peu le moyen privilégié de s’informer pour la population guyanaise. Certains accusent les médias de censurer certaines informations. 

Floriant Royer journaliste à Radio Peyi explique :

"Il peut y avoir un décalage avec une information quand elle circule sur les réseaux sociaux et le moment où elle est vérifiée. Il n'y a pas de censure." 




Les médias guyanais sont mobilisés sur tout le territoire. Ils tentent de véhiculer au mieux l'information avec pour certains peu de moyens.