Le Guyanais Bryan George assistant vidéo de l’ASVEL et de l’équipe de France en route pour les USA

Le Guyanais Bryan George, l’œil du stratège.
Il vient de signer un contrat de trois ans avec l’équipe de basket Atlanta Hawks, Bryan Georges quitte la France pour les Etats-Unis. Pour le coach vidéaste, c’est une étape logique dans sa carrière, une belle promotion pour le Guyanais qui a démarré dans cette fonction en 2017.

Nul doute que ce nouveau contrat au plus haut niveau du basket professionnel mondial est, pour le coach, Bryan George, une formidable opportunité de déployer et améliorer son expertise.
Le Guyanais, élevé à Kourou, n’envisageait pas son avenir dans le sport et après le bac prévoyait d’obtenir en Bretagne, à Dinan, un BTS en énergétique. Il a, cependant, été rattrapé par le basket. Il fréquente les parquets comme ailier, mais comprend vite que ses aptitudes s’exprimeront davantage dans l’encadrement et la formation. Cela le conduit à passer le diplôme d’entraîneur. Il excelle. Encore très jeune, on lui confie les rênes de l’équipe de France des minimes.

Une progression étonnante qui le mène au sommet

Pour ce perfectionniste, il faut aller plus loin dans la technicité, il prépare donc le diplôme d’assistant vidéo qu’il obtient brillamment. On lui confie les équipes de France U15. Bryan George se plonge littéralement dans l’assistance vidéo. Il réussit si bien qu’il rejoint, en 2020, le staff de l’ASVEL, le club de Tony Parker. Son sens de la stratégie fait de lui un atout indispensable au sein de son club et de l’équipe de France. Il compte désormais parmi les meilleurs dans ce domaine. Son palmarès en équipe de France est éloquent : 2022, médaille d’argent pour l’Euro Basket ; en 2021, médaille d’argent aux Jeux Olympiques et en 2019, médaille de bronze en Coupe du Monde.

Aujourd’hui à 34 ans, Bryan George prend le chemin de la NBA où le métier d’assistant vidéo existe depuis les années 70 (80 en France). Il rejoint le staff de Quin Snyder qui dirige l’équipe d’Atlanta Hawks, comme adjoint. Il aura sous sa responsabilité le département vidéo.
Déjà en janvier 2021, il déclarait à notre confrère Nicolas Bouige :

"J'ai fait de gros progrès au niveau de l'anglais. Je ne suis pas encore bilingue mais je m'en approche. On ne sait jamais si je dois un jour partir de l'autre côté de l'Atlantique ?" 

Le moment est venu.