Les malheurs se succèdent dans la ville de Macouria, bien que celui-ci n’ait fait aucune victime. Dans la nuit du 8 au 9 juin dernier, des actes de vandalisme ont été commis au Lieu Commun Résidentiel de Soula. Les dégâts ont été constatés par les agents municipaux qui venaient travailler.
Un nouvel acte d’incivilité qui rappelle, d’une part, l’homicide survenu dans le quartier le 2 juin dernier et, d’autre part, l’attaque par arme à feu produite deux jours plus tard. Ces locaux ont été mis en place pour accueillir les habitants et les associations (culturels, sportives ou autres) de la commune du lundi au samedi.
"Aujourd'hui, les dégâts sont tels qu'ils stoppent toutes activités pour des centaines de nos concitoyens, des plus jeunes à nos respectables anciens" indique le maire, Gilles Adelson, dans un communiqué. Une attitude qu’il qualifie de "bêtise lâche".
Ce type des dégradations volontaires, qui se font dans je-ne-sais-quel-but, c'est de l'argent public que l'on "jette en l'air". Tout cet argent que l'on mettra pour réparer les vitres et tout le reste, c'est ce qu'on ne pourra pas mettre ailleurs. On arrive à une période de vacances, durant laquelle on essaie de mettre en place un certain nombres d'activités pour les jeunes et les moins jeunes, donc c'est dommage. [...] J'espère que d'ici la semaine prochaine, on pourra entamer les travaux pour que les associations reviennent en toute quiétude et en sécurité.
Gilles Adelson, maire de Macouria
Le hall d'entrée du LCR avait pourtant été sécurisé "pour ne plus servir de point de deal nocturne et sonore à quelques-uns qui se pensent au-dessus des lois de la République et des règles élémentaires du vivre-ensemble", lit-on dans le communiqué.