La voix grave et cassée, Anzhela Kopotia raconte son quotidien depuis ce funeste 24 février lorsque la Russie a déclenché la guerre en bombardant son pays, l’Ukraine. Elle-même est originaire de Marioupol, la ville martyre qui à l’heure actuelle serait détruite à 80% selon l’information donnée par son maire ce 26 avril.
« C’est une situation très très difficile pour moi car ma famille, mon pays sont en danger. Cela est dur de parler de ça, c’est grave pour moi. Je suis née à Marioupol et j’ai travaillé plusieurs années à Kiev, la capitale. Ma famille habitait à Mariopole. Pendant 15 jours, mes parents sont restés dans des bunkers. J’avais très peur pour eux, je pleurais chaque jour. La guerre continue, cela ne s’arrête pas. C’est pire dans le Donbass, Marioupol est détruite, c’est un cimetière ».
L'espoir de revenir à un temps de paix
Cependant, Anzhela Kopotia, malgré la douleur s’est mobilisée avec une autre compatriote, ophtalmologue à Cayenne. Elles ont mené une opération de collecte de médicaments. Dès que cela est possible elle envoie de l’argent pour aider l’armée ukrainienne. Sur l’avenir de son pays, Anzhela Kopotia préfère rester positive et croire à des jours meilleurs :
« Je crois que l’on va revenir à une vie normale et l’Ukraine sera un beau pays où tout le monde sera content et heureux et … il n’y aura plus de guerre. »
Pourtant même à des milliers de kilomètres, cette Ukrainienne a vécu de plein fouet la guerre. Sa maison a été dévastée…