La campagne électorale, c'est la période durant laquelle les candidats présentent leurs programmes, communiquent et réunissent leurs partisans. C'est du 17 juin, depuis minuit, au 27 juin, jusqu'à minuit.
Distribution de propagande électorale
L'objectif des prétendants à la députation est de tenter de gagner des voix pour le Jour J. En Guyane, ce sera le 29 juin pour le premier tour et le 7 juillet pour le second. 10 candidats se présentent au total (cinq dans chaque circonscription).
Ils doivent communiquer et imprimer leur propagande électorale officielle (affiche, professions de foi, bulletins de vote). À partir du 19 juin, ces éléments devraient aussi être consultables sur le site https://programme-candidats.interieur.gouv.fr/.
L'équité dans l'audiovisuel
Durant la campagne, les candidats et différents partis doivent aussi avoir accès à nos antennes en vue de la campagne, dans les conditions fixées par l'Autorité de régulation de la communication audiovisuelle (Arcom).
Cela comprend notamment la règle d'équité du temps de parole. D'ailleurs, comme l'indique Vie Publique, "les présidents des groupes parlementaires de l'Assemblée nationale dissoute disposent d'une durée d'émission de deux heures au prorata du nombre de députés".
Pas de compte X (ex-Twitter) Premium
Également, la veille et le jour du scrutin (soit le 28 et le 29 en Guyane) la distribution de tracts, les appels téléphoniques, les réunions électorales et les sondages sont interdits.
L'utilisation de l'abonnement "X premium" (le badge de vérification, ancien "Twitter Blue") est interdite. Puisqu’il permet d'augmenter la visibilité, il est considéré comme un mode de sponsorisation publicitaire, ce qui est interdit à des fins de propagande électorale.
Seule la publicité pour solliciter des dons est autorisée. Les affichages relatifs à l'élection sont interdits en dehors l'espace réservé aux candidats.