Les premières informations recueillies sur place confirment la présence de cet enfant sur le terrain de basket-ball, à proximité du poste de refoulement.
À un moment, il est allé récupérer son ballon et c’est donc là que l’irréparable s’est produit.
Selon les premières constatations, photos et vidéo à l’appui sur les réseaux sociaux, selon également les témoignages, le poste ne disposait d’aucune protection fiable, une clôture abîmée, sans aucune signalétique. Les signalements seraient apparus seulement après le drame : quelques barrières rapidement placées par la ville de ville de Cayenne pour baliser les lieux…
Malgré l’intervention rapide des secours aidés de policiers, c’est un corps sans vie qui a été récupéré au bout d’intenses manœuvres plongeant la famille et les résidents dans l'affliction.
Une problématique récurrente : l’entretien des installations
La survenue de cet accident mortel pose la délicate question de la protection et de la sécurisation des équipements de ces quartiers, quand ils existent. Les équipements sportifs, les espaces ludiques, l’aménagement des sanitaires et autres installations, notamment. Ces éléments sont-ils réellement pris en compte dans les plans des bailleurs sociaux ou totalement mis à l’écart ? Oubli, omission, négligence, ce drame qui intervient comme un rappel à l’ordre sur les droits et les devoirs des bailleurs.
Le bailleur, en l'occurrence la Sensamar a adressé un communiqué dans lequel, il dit apporter son soutien entier à la famille, tout en précisant que la station d'épuration qui n'est plus en service a été sécurisée. Une cellule de crise a été mise sur pied pour accompagner les locataires de la résidence.