Moins d’étals, moins de clients, la crise sanitaire a un impact direct sur les marchés traditionnels. Pour faire respecter les mesures de distanciation et les gestes barrières, les municipalités ont réduit le nombre de commerçants présents dans les marchés.
Moins d’étals, moins de clients, la crise sanitaire a un impact direct sur les marchés traditionnels. Pour faire respecter les mesures de distanciation et les gestes barrières, les municipalités ont réduit le nombre de commerçants présents dans les marchés. L’affluence a, elle aussi, par conséquent chuté. Marquage au sol, sens de circulation, barrières, ruban de signalisation ... En un an, bien des choses ont changé sur les marchés de Guyane, face à la crise, les municipalités ont dû s’adapter pour mettre en place les mesures de distanciation…et la brigade municipale circule pour faire respecter les gestes barrières.
Nous avons fait le marquage au sol et les marchands étaient coopérants. Il y a certains qui sont restés chez eux. Ils avaient peur du Covid.
Plus que 37 marchands
Des places sont laissées vacantes pour éviter les regroupements inopinés… De 90 marchands avant la crise, ils ne sont plus que 37 aujourd’hui…. Cathy vient ici tous les dimanches après la messe avec ses filles, elles regrettent aujourd’hui qu’il leurs soit impossible de toucher, soupeser et renifler les fruits et légumes qu’elles pourront cuisiner
Il y a moins de passage. Nous espérons que les gens vont revenir
Des temps difficiles
Entre couvre-feu le dimanche, et réorganisation des marchés, les temps sont difficiles pour les agriculteurs et commerçants…quand ils peuvent travailler, les parents de Thao vendent moitié moins depuis le début de la crise.
Cela impacte la clientèle, je trouve quand même que les gens reviennent. C'est une période particulière.
En cette période d’accalmie épidémiologique, le marché de Matoury semble retrouver un peu de couleurs et de sa chaleur. Une éclaircie, une trêve que tous ici espèrent voir durer.
Le reportage de Guillaume Perrot :