« Ce qu’on veut, c’est que les gens se mettent au travail et que les choses avancent ! » nous déclare le président de la FEDOMG, José Mariema. Et pour activer le mouvement les opérateurs miniers ont écrit à nouveau et cette fois au Premier ministre, Michel Barnier pour lui rappeler l’urgence de régler la situation de l’orpaillage illégal soulignant notamment : « Au sein de notre territoire national, des bandes armées ont tragiquement pris le contrôle sur de vastes étendues de l’intérieur de la Guyane »
Les orpailleurs légaux veulent obtenir la mise en œuvre de l’article L.621-4-1 du Code minier qui permettrait «… À l’ensemble des parties prenantes (services de l’Etat, opérateurs miniers…) d’agir plus rapidement, de façon collaborative et coordonnée, avec beaucoup plus d’efficacité, en particulier pour répondre aux situations d’urgence et aux défis qui se dressent devant nous ».
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Un décret devait être pris dans ce sens au 1er juillet 2024, c’était une promesse du Président de la République affirme José Mariema. La dissolution de l’Assemblée nationale a remis à plus tard ce sujet :
« Les cartes ne sont pas forcément rebattues car au niveau du Code minier, précise le président de la FEDOMG, cela est validé, il fallait la parution au journal officiel du décret au 1er juillet mais tout a été bouleversé. Tout ce que l’on veut ce sont des actes et que nous puissions arriver à structurer notre filière, que le gouvernement arrête de tourner en rond. »
José Mariema rappelle que les opérateurs ont participé à de nombreuses réunions de travail avec les responsables du ministère de la Transition écologique, avec les services de la DGTM sur le plan local, avec la préfecture également, une stratégie a même été élaborée contre l’orpaillage clandestin mais la prise de décision tarde car, finalement, tout se décide à Paris.
Retrouvez ici l’intégralité de la lettre adressée ce 6 septembre au 1er Ministre
Seconde partie