"Nos associations et le mouvement sportif se meurent » cette phrase est extraite du courrier adressé aux présidents de la CTG et de l’association des Maires de Guyane. A l’initiative de cette lettre commune : les responsables de ligues et comités sportifs du territoire.
"Nos associations et le mouvement sportif se meurent ». Une phrase extraite du courrier adressé aux présidents de la CTG et de l’association des maires de Guyane, en l’occurrence, Rodolphe Alexandre et François Ringuet; A l’initiative de cette lettre commune : les responsables de ligues et comités sportifs du territoire. Ils se sont rencontrés mardi en visioconférence. Ces derniers tirent la sonnette d’alarme et demandent la réouverture des infrastructures sportives.
Le coup de massue
C’est pour eux un coup de massue à deux niveaux : le couvre-feu à 19h et la fermeture, par la collectivité térritoriale de Guyane et les mairies, des infrastructures dédiées à l’activité physique. Les 18 présidents des ligues et comités n’ont qu’une crainte aujourd’hui : celle de voir leur sport mourir à petit feu avec les mesures de restriction imposées par la préfecture dans le cadre de la lutte contre l’épidémie de Covid 19.
Une situation en extrême urgence
Dans cette lettre adressée à Rodolphe Alexandre et François Ringuet, ils réclament une rencontre je cite « en extrême urgence » afin d’étudier la levée de l’article 18 de l’arrêté préfectoral du 8 janvier dernier. Les acteurs du monde sportif veulent avoir leur soutien. Ils ne peuvent accepter cette situation de fermeture aux lourdes conséquences. Les signataires sont les ligues de football, d’athlétisme, de volleyball, de handball, de basket, de tennis, de rugby, de badminton, de judo, de karaté, de canoë kayak, de voile, de natation, de tennis de table, de tir, d’échec, mais également le CTOS et le club de Loyola…