Le dimanche 28 juillet, le préfet de Guyane, Antoine Poussier annonçait par voie de communiqué « L’incendie est désormais éteint. La reconnaissance effectuée par les sapeurs-pompiers ce matin n’a recensé aucune victime. Près de 80 % de la surface du site est détruite. ».
Première solution d’urgence : l’accueil des femmes et enfants dans des halls sportifs
Le centre opérationnel zonal était activé pour coordonner l’action des services de l’Etat, de la CTG et de la mairie pour aider les sinistrés.
Pour rappel, l’incendie a été signalé à 15h. Les secours sont arrivés rapidement. Ils étaient composés d’une cinquantaine de sapeurs-pompiers et de 9 engins qui se sont immédiatement déployés pour éteindre le feu et procéder à l’évacuation des personnes. Dans le même temps plus d’une centaine de fonctionnaires de police et de militaires de la gendarmerie ont sécurisé les lieux pour permettre que tout se déroule au mieux.
Heureusement il n’y a eu aucune victime malgré la gravité du feu qui a ravagé 80% du site.
Le préfet qui s’est déplacé sur le site du sinistre déclarait hier soir à Guyane la 1ère :
« La solution, nous avons commencé à la mettre en œuvre dès hier soir avec la Collectivité de Guyane et la mairie de Cayenne en accueillant 650 personnes dans deux collèges... Notre priorité était de mettre à l’abri, en particulier, les femmes et les enfants… ».
Il s’agit des halls sportifs des collèges Gérard Holder et Paul Kapel.
Selon Antoine Poussier « au moins 1000 personnes sont concernées par ce sinistre ».
Une recherche de solutions entre les différentes autorités
Le préfet, les élus de la collectivité territoriale et de la mairie de Cayenne se sont ensuite réunis dimanche soir. Il s’agissait de trouver d’autres lieux d’accueil et d’améliorer les prestations liées autant à l’hébergement qu’à la restauration voire l’habillement de ces sinistrés dépourvus de tout. Le préfet a aussi précisé que le traitement social de cette crise serait effectué en urgence.
Le président de la Collectivité Territoriale a souligné dans un communiqué : « Ce drame est une nouvelle illustration des conséquences terribles de la misère extrême dans laquelle se retrouvent ces populations venues en Guyane en quête d’une vie meilleure. »
Après la mise à disposition des gymnases, la CTG va « continuer de s’impliquer aux côtés des services de l’Etat, compétent en matière d’accueil des migrants, dans le cadre de la cellule de crise installée dans l’objectif d’apporter des réponses adaptées à la situation. »