Les stations-service de Guyane fermées ce 31 janvier : les gérants renouvellent leur mouvement

A Saint-Laurent du Maroni, une station-service fermée
Les gérants des stations-service de Guyane annoncent une nouvelle fermeture, illimitée cette fois, de leurs commerces. Ils demandent une réponse "acceptable" de la Préfecture quant à la revalorisation de leur marge sur les prix du carburant. Ils seront reçus le 31 janvier par le Préfet.

Nouvelle mobilisation des gérants de stations-service en Guyane. Ils annoncent la fermeture de leurs commerces dès ce mercredi 31 janvier après les deux mouvements des 8 et 17 janvier. Cette fois, ils ne parlent pas d'une demi-journée, mais d'un mouvement illimité. "Pas de date de réouverture prévue tant que nous n'aurons pas obtenu une réponse acceptable de la Préfecture", annonce Lydia Chand, présidente du groupement des gérants de stations-service. 

Une revalorisation insuffisante, selon les gérants

Ils seront reçus par le Préfet de Guyane, Antoine Poussier, ce mercredi 31 janvier à 17h00. "Le préfet nous a contactés hier soir (lundi 29 janvier, ndlr) pour confirmer une revalorisation de notre marge dès le 1er février, mais c'est seulement 50% de ce qui a été donné aux Martiniquais", déplore le CGSSG. Une proposition qui ne convient pas aux gérants.

Aujourd’hui, on est à 11,04 centimes par litre, il nous propose 12,295 centimes au 1er février, alors que la Martinique et à 14,50 centimes. Il nous faut plus que ça, et on s'attendait au moins à être à 13.55 centimes par litre. C'était notre minima. Cela représente 11% d'augmentation en 11 ans, alors que le SMIC a connu 30% d'augmentation en 11 ans.

Les gérants des stations-service se sentent aujourd'hui méprisés en raison d'une différence de traitement entre eux et les professionnels de la Martinique. "On est désolé pour la population, mais l'idée est de sauver nos emplois et nos entreprises. On a 400 familles qui risquent d'être au chômage prochainement", conclut la présidente.