Six membres du collectif des "500 frères" et "Trop Violans" ont été libérés ce mardi 6 juin vers 13h45 après six heures de garde à vue. Une enquête est en cours. Une manifestation a eu lieu devant le commissariat.
Guyane 1ère •
Ils sont sortis du commissariat de Cayenne vers 13h45 ce mardi 6 juin. Six membres du collectif des "500 frères" et de "Trop Violans" ont été libérés après six heures de garde à vue. Olivier Goudet, président de "Trop Violans" fait partie des six personnes arrêtées ce matin lors du blocage du Centre des impôts de Cayenne.
"Les gardes à vue ont été levées à 13h45 mais l’enquête se poursuit", indique Eric Vaillant, procureur de la République près du tribunal de grande instance de Cayenne.
Selon nos informations, les personnes interpellées auraient pu être relâchées par les forces de l’ordre un peu avant midi, mais elles auraient toutes demandées un avocat. Résultat : la procédure a été ralenti. Des examens médicaux ont notamment du être effectués pour attester leur état.
Manifestation devant le commissariat
A 13h45, Olivier Goudet et cinq autres membres des collectifs ont quitté libres le commissariat accueillis par des dizaines de personnes venues les soutenir à l’extérieur. Devant le commissariat, la situation était tendue durant la garde à vue. Des manifestants réclamaient la libération des membres des collectifs. Parmi eux, les grévistes du CHAR, mais aussi des représentants des "Grands Frères", Mickaël Mancée et José Achille.
Blocage du Centre des impôts
Tout est parti ce matin à 5h du blocage du Centre des impôts de Cayenne en soutien aux grévistes du Centre Hospitalier Andrée Rosemond (CHAR). Une action menée alors que les Guyanais avait jusqu’à ce mardi pour effectuer leur déclaration d’impôts sur papier et par internet.
Mission d’expertise
Le Centre Hospitalier Andrée Rosemond de Cayenne (CHAR) est touché par un mouvement social depuis plus de 70 jours. A l’appel du syndicat UTG Santé, une partie du personnel est en grève pour réclamer plus de moyens humains et matériels.
Cette action intervient alors qu’une mission d’expertise, envoyée par le gouvernement, est arrivée en Guyane pour tenter de trouver une issue au conflit.