Dès qu’elle le peut, Mariana Royer aime venir observer l’activité portuaire. En prenant la présidence du Conseil de surveillance, c’est son expérience d’entrepreneuse qu’elle met en avant. Pour cette cheffe d’entreprise de 42 ans, l’activité économique passe par le développement des exportations.
« Je suis rentrée au pays, il n’y a pas très longtemps, pour investir en terme de développement d’entreprise, en terme d’industrialisation de cette entreprise-là. Comme tout industriel on a besoin de structures d’exportations solides et modernes qui peuvent nous permettre de rester attractif et compétitifs. »
Chimiste de formation, elle a fondé il y a 4 ans « Bio stratège », le 1er laboratoire privé sur le territoire, spécialisé dans l’extraction végétale. Mais Mariana Royer est aussi douée pour la recherche et l’industrie biosourcée. Cela tombe bien, outre les travaux de réhabilitions du port et le développement des activités dans l’ouest Guyanais, elle compte aussi apporter son savoir dans les futurs investissements.
« Il y a des projets d’innovation notamment d’installer un pôle technique sur le port même, de valoriser aussi la biomasse marine, ce qui était un petit peu mon domaine et mes fonctions à mes débuts. »
Sa sensibilité à l’environnement la pousse aussi à vouloir favoriser un développement durable.
« On parle d’électrification, on parle de véhicules qui peuvent être hybridés qui peuvent utiliser du bio carburants, de l’électricité. On est en Guyane, une belle vitrine du mix d’énergie renouvelable. Il y a plein de choses qu’on peut essayer de glisser par-ci par-là, dans les projets pour pouvoir améliorer cet impact environnemental et faire que le port devienne aussi une vitrine en termes d’impact RSE. »
A la tête du Conseil de surveillance pour les 5 prochaines années, Mariana Royer entend bien insuffler un dynamisme pour un développement positif de l’activité portuaire.