Kourou est sous le choc après le meurtre d'un jeune de 17 ans ce lundi 27 juin à la cité Nobel. Difficile pour l'instant de connaitre les raisons de ce drame, même si certains évoquent la piste d'un règlement de compte. Une enquête a été ouverte.
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Ce lundi 27 juin a été le théâtre d'une véritable scène de guerre au quartier Nobel de Kourou. Deux individus armés, circulant en scooter, ont été vus dans le secteur quelques instants avant le drame. Après avoir repéré le jeune Kévin, d'origine colombienne et père d'un enfant, ils ont alors appelé des "renforts" et c'est à leur retour que le cauchemar a commencé. Les circonstances du meurtre restent floues, mais il s'avère que quatre individus étaient présents et que plusieurs coups de feu ont été tirés, l'un d'eux atteignant mortellement la victime à la tête.
La fille d'Evelyne, Brithney Frans, connaissait également la victime, avec qui elle avait lié une amitié: "ça m'a choqué parce que je ne pensais pas que ça allait lui arriver. Il habitait ici, nous sommes allés au collège ensemble".
Ce mardi, les forces de l'ordre ont cadrié le terrain dans les deux quartiers, des perquisitions ont eu lieu à Nobel et Eldo. Le calme est revenu, l'ordre publique est rétabli. Selon nos sources, quatre personnes ont été interpellées hier matin au barrage d'Iracoubo et placées en garde à vue. L'enquête a été confiée à la section de recherche de Cayenne.
Le reportage de Marc-Philippe Coumba et Abel Parnasse
Les témoins sous le choc
Le jeune homme s'est écroulé devant le domicile de Evelyne Abenté, mère de famille résidant au quartiel Nobel, qui a alors alertée les secours, en vain. C'est avec la voix cassée qu'elle témoigne: "Je le connaissais bien, c'était un bon garçon. J'ai entendu les coups de feu [...] et il (la victime) est venu ici. J'ai dit à ma fille d'appeler une ambulance. J'ai appelé tout le monde".La fille d'Evelyne, Brithney Frans, connaissait également la victime, avec qui elle avait lié une amitié: "ça m'a choqué parce que je ne pensais pas que ça allait lui arriver. Il habitait ici, nous sommes allés au collège ensemble".
Ce mardi, les forces de l'ordre ont cadrié le terrain dans les deux quartiers, des perquisitions ont eu lieu à Nobel et Eldo. Le calme est revenu, l'ordre publique est rétabli. Selon nos sources, quatre personnes ont été interpellées hier matin au barrage d'Iracoubo et placées en garde à vue. L'enquête a été confiée à la section de recherche de Cayenne.
Le reportage de Marc-Philippe Coumba et Abel Parnasse