L’annonce d’Emmanuel Macron déclarant la « Montagne d’or » pas compatible en l’état avec l’environnement relance le débat. Manœuvre électoraliste avant les européennes ou réelle volonté de protéger l’environnement, la décision définitive est très attendue.
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L’annonce d’Emmanuel Macron déclarant le projet « Montagne d’or » pas compatible en l’état avec l’environnement a relancé les débats sur le projet d’implantation à ciel ouvert de cette mine industrielle. Manœuvre électoraliste à quelques semaines des européennes ou réelle volonté de protéger l’environnement, la décision définitive est très attendue par opposants et partisans.
Rien n’est encore tranché. Malgré les déclarations rassurantes du président de la République, « À l’heure actuelle, ce que je sais du projet n’est pas compatible avec l’ambition que je viens de fixer » le projet Montagne d’or est loin d’être abandonné.
Emmanuelle Wargon secrétaire d'état à la Transition écologique et solidaire, quant à à elle va plus loin sur France info "le président a dit que les conditions n'étaient pas réunies...moi je ne vois pas ce projet se faire"
François de Rugy le ministre de la Transition écologique a rappelé sur RTL que l’avenir du projet serait tranché au mois de mai à l’issue du premier Conseil de défense écologique. De son côté la compagnie Montagne d’or par le biais d’un communiqué se dit « plus que jamais ouverte à un échange constructif avec le gouvernement afin de poursuivre l’amélioration de ce projet »
La compagnie minière estime que son projet pourrait créer 200 emplois directs et 700 indirects puis 750 emplois pendant son exploitation. L’implantation de la mine pourrait induire la création de 3000 emplois en Guyane. 57 métiers sont concernés. Elle prévoit également un plan de formation.
60 millions d’euros ont déjà été investis selon la compagnie après 6 ans de travaux d’exploration. Elle entend encore investir 782 millions de la construction à la fermeture du site.
Une manne financière non négligeable pour un pays dont l’économie est moribonde. Seulement, selon ses détracteurs les chiffres annoncés sont bien en deçà du coût de l’impact environnemental.
La réponse définitive du gouvernement sera connue au le 21 mai prochain selon l'Elysée.
Effet d'annonce
Rien n’est encore tranché. Malgré les déclarations rassurantes du président de la République, « À l’heure actuelle, ce que je sais du projet n’est pas compatible avec l’ambition que je viens de fixer » le projet Montagne d’or est loin d’être abandonné. Emmanuelle Wargon secrétaire d'état à la Transition écologique et solidaire, quant à à elle va plus loin sur France info "le président a dit que les conditions n'étaient pas réunies...moi je ne vois pas ce projet se faire"
François de Rugy le ministre de la Transition écologique a rappelé sur RTL que l’avenir du projet serait tranché au mois de mai à l’issue du premier Conseil de défense écologique. De son côté la compagnie Montagne d’or par le biais d’un communiqué se dit « plus que jamais ouverte à un échange constructif avec le gouvernement afin de poursuivre l’amélioration de ce projet »
Les origines
C’est en 1994 que la compagnie minière Montagne d’or a commencé les explorations dans le secteur de Paul Isnard. Une zone minière exploitée en continu depuis plus de 140 ans. Montagne d’or y possède 8 concessions. La concession concernée se trouve sur une surface de 15, 24 km2, s’étend sur 2,5 km de long, 400 m de large, jusqu’à 320 mètres de profondeur. Une gigantesque mine à ciel ouvert au cœur de la forêt Guyanaise. Les promoteurs ont déterminé que 85 tonnes d’or étaient exploitables. La compagnie Montagne d’or est un consortium réunissant le groupe minier russe Nordgold, et l’entreprise canadienne Colombus Gold. L’exploitation de cette mine est prévue pour 2022.
Des retombées économiques
La compagnie minière estime que son projet pourrait créer 200 emplois directs et 700 indirects puis 750 emplois pendant son exploitation. L’implantation de la mine pourrait induire la création de 3000 emplois en Guyane. 57 métiers sont concernés. Elle prévoit également un plan de formation.60 millions d’euros ont déjà été investis selon la compagnie après 6 ans de travaux d’exploration. Elle entend encore investir 782 millions de la construction à la fermeture du site.
Une manne financière non négligeable pour un pays dont l’économie est moribonde. Seulement, selon ses détracteurs les chiffres annoncés sont bien en deçà du coût de l’impact environnemental.