Ce jeudi s'est déroulé le premier Conseil de défense écologique. La décision concernant le projet Montagne d’or était très attendue. Il a été jugé « incompatible ». Des termes déjà utilisés par le président de la République Emmanuel Macron. Les réactions se succèdent.
Ce jeudi s'est déroulé le premier Conseil de défense écologique à l'Elysée. La décision concernant le projet Montagne d’or était très attendue. Il a été jugé « incompatible avec les exigences de protection de l'environnement ». Des termes déjà utilisés par le président de la République Emmanuel Macron il y a quelques semaines. Les réactions se succèdent.
Depuis deux ans le projet minier Montagne d’or attend l’autorisation du gouvernement pour être lancé. Situé dans la région de Paul-Isnard dans l’ouest de la Guyane, le projet prévoit l'exploitation à ciel ouvert d'une mine d’or d'une superficie de 800 hectares sur 200 mètres de profondeur, à partir de 2022.
La bataille fait rage entre opposants et défenseurs du projet. Les uns dénoncent « les dangers sur l’environnement », les autres font valoir la nécessité pour la Guyane de trouver « de nouvelles pistes de développement ».
Il y a quelques semaines déjà, Emmanuel Macron avait jugé « le projet incompatible avec l’environnement » renvoyant à la décision du premier Conseil de défense écologique. C’est chose faite, il s’est tenu ce jeudi.
Michel Dubouillé porte-parole du collectif "Or de question" explique « à l’ouest, rien de nouveau. Cela ne veut pas dire que le projet ne sera pas représenté. Il sera remis sur la table avec une réforme du code minier qui lui sera favorable. C’est une annonce électoraliste ».
François de Rugy le ministre de la Transition écologique et Edouard Philippe le Premier ministre ont effectivement annoncé une réforme du code minier présentée en Conseil des ministres en décembre prochain.
Les « Jeunesses autochtones » par le biais de son porte-parole Christophe Pierre considère « que rien n’est tranché, la vigilance est de mise. La réforme du code minier c’est électoraliste ».
De son côté la Collectivité territoriale de Guyane qui soutient le projet depuis le début, s’exprime par la voix de sa 1ere vice-présidente déléguée au développement durable, aux mines et à l’énergie.
Hélène Sirder se félicite de la future réforme du code minier qui tiendra en compte les contraintes environnementales: « Nous sommes satisfaits car nous souhaitions qu’il y ait vraiment un code minier qui intègre réellement les exigences environnementales ».
C’est par la voie d’un communiqué que la société Montagne d’or prend acte des déclarations des membres du gouvernement.« Elle réaffirme sa volonté de mener un dialogue ouvert (...) en vue de rendre ce projet compatible (...) et soutient la volonté du gouvernement d’accélérer la réforme du code minier ».
Manifestement le projet Montagne d’or est loin d’être enterré. De nouvelles batailles, renvoyant dos à dos partisans et adversaires, se profilent. Cette division demeurera tant que la décision définitive ne sera pas rendue.
Un projet qui traîne
Depuis deux ans le projet minier Montagne d’or attend l’autorisation du gouvernement pour être lancé. Situé dans la région de Paul-Isnard dans l’ouest de la Guyane, le projet prévoit l'exploitation à ciel ouvert d'une mine d’or d'une superficie de 800 hectares sur 200 mètres de profondeur, à partir de 2022.La bataille fait rage entre opposants et défenseurs du projet. Les uns dénoncent « les dangers sur l’environnement », les autres font valoir la nécessité pour la Guyane de trouver « de nouvelles pistes de développement ».
Il y a quelques semaines déjà, Emmanuel Macron avait jugé « le projet incompatible avec l’environnement » renvoyant à la décision du premier Conseil de défense écologique. C’est chose faite, il s’est tenu ce jeudi.
Manoeuvre électoraliste
Il fallait s'y attendre. Chez les opposants au projet, c’est la déception. Pour les écologistes cette annonce à quelques jours des Européennes est vue comme une opération de séduction.Michel Dubouillé porte-parole du collectif "Or de question" explique « à l’ouest, rien de nouveau. Cela ne veut pas dire que le projet ne sera pas représenté. Il sera remis sur la table avec une réforme du code minier qui lui sera favorable. C’est une annonce électoraliste ».
Une réforme du code minier
François de Rugy le ministre de la Transition écologique et Edouard Philippe le Premier ministre ont effectivement annoncé une réforme du code minier présentée en Conseil des ministres en décembre prochain.Les « Jeunesses autochtones » par le biais de son porte-parole Christophe Pierre considère « que rien n’est tranché, la vigilance est de mise. La réforme du code minier c’est électoraliste ».
La CTG se félicite
De son côté la Collectivité territoriale de Guyane qui soutient le projet depuis le début, s’exprime par la voix de sa 1ere vice-présidente déléguée au développement durable, aux mines et à l’énergie.Hélène Sirder se félicite de la future réforme du code minier qui tiendra en compte les contraintes environnementales: « Nous sommes satisfaits car nous souhaitions qu’il y ait vraiment un code minier qui intègre réellement les exigences environnementales ».
La société Montagne d'or soutient la volonté du gouvernement
C’est par la voie d’un communiqué que la société Montagne d’or prend acte des déclarations des membres du gouvernement.« Elle réaffirme sa volonté de mener un dialogue ouvert (...) en vue de rendre ce projet compatible (...) et soutient la volonté du gouvernement d’accélérer la réforme du code minier ».
Manifestement le projet Montagne d’or est loin d’être enterré. De nouvelles batailles, renvoyant dos à dos partisans et adversaires, se profilent. Cette division demeurera tant que la décision définitive ne sera pas rendue.